L’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé (Esig) abrite depuis mardi, 07 juillet 2015, un séminaire sous-régional à l’attention des personnels civil et militaire des organismes de maintien de la paix de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.
Pendant une dizaine de jours, les participants seront outillés sur «le rôle d’un groupe de planification opérationnelle et d’un poste de contrôle de force de niveau opératif dans le processus de gestion d’une crise».
L’objectif de cette rencontre est d’assurer la formation des planificateurs civils et militaires de niveau stratégique, «dont l’importance est fondamentale pour l’avenir de la sous-région», a souligné le commandant de l’Esig, le général de division Esaïe Ngambou.
Erigée au rang de Centre d’excellence de niveau stratégique de la Ceeac, l’Ecole de guerre de Yaoundé entend donc mettre à la disposition des participants des clés de compréhension et d’analyse des problématiques de la sous-région.
Le séminaire qui s’achève le 17 juillet prochain, s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre entre l’Esig et la Ceeac. Et à ce jour, l’institution de formation aux stratégies de paix de Yaoundé a déjà mis à la disposition de la Ceeac une centaine de cadres aptes à réfléchir sur des questions de gestion de crises.
Selon les experts, les menaces à la paix dans la sous-région sont multiformes. Entre guerres conventionnelles, attaques asymétriques, revendications politiques, insurrections ou soulèvements populaires, les visages des crises sont pluriels et leur gestion complexe. D’où l’implication non plus seulement des militaires, mais aussi celle des civils à travers leur expertise.