Pendant qu'il était encore joueur, Samuel Eto'o va quasiment rentrer en rébellion contre les dirigeants du football camerounais, notamment le président de la Fecafoot à l'époque, Iya Mohamed et sa bande, ainsi que le ministre des sports et de l'éducation physique.
Tout le monde le sait, en ces années là, notre pichichi national est au sommet de son art, et il est donc naturellement fait égérie de la marque Puma, qui est l'équipementier des lions indomptables à cette époque, avec la joueuse de tennis américaine Serena Williams.
Dans sa collaboration avec Puma, quelque chose va troubler la sérénité de Samuel Eto'o, dont personne, même ses détracteurs les plus résolus ne peuvent questionner le patriotisme. Eto'o va découvrir que la côte d'ivoire, pourtant moins côtée que le Cameroun, a un contrat avec Puma de 4 milliards l'an, pendant qu'au Cameroun les dirigeants se vantent du maigre milliard qui nous est reversé.
Samuel Eto'o, va prendre langue avec le top management de l'équipementier Puma pour dénoncer cette injustice, menaçant même au passage de résilier son propre contrat avec la marque si cette injustice n'est pas réparée, en leur rappelant que c'est par patriotisme et solidarité à son pays, qu'il est resté avec Puma alors que Nike lui proposait nettement mieux. Les dirigeants de Puma vont demander à Eto'o de se rapprocher des dirigeants de la Fecafoot, qu'ils ne pouvaient pas en dire plus.
Lorsque Eto'o prend attache avec Iya Mohamed pour l'inviter à dénoncer ce contrat, ce dernier va avoir une attitude qui va intriguer le pichichi.
Intrigué, confus, ayant le sentiment de ne pas être pris au sérieux, d'être méprisé à la limite, Samuel Eto'o va mettre sa menace en exécution en saisissant la firme Puma, pour solliciter une résiliation amiable de son contrat.
C'est ainsi que les dirigeants de la marque vont révéler, officieusement, au pichichi, les termes réels du vrai contrat avec le Cameroun, qui était en réalité de 5 milliards par. Mais seuls les 1,2 milliard connus de tous atterrissaient dans les comptes de l'instance dirigeante du football camerounais. Le reste faisant l'objet de retrocommissions que se partageaient la galaxie des dirigeants du football camerounais. Voilà pourquoi des hommes comme Joseph Antoine Bell, ne pouvaient jamais être les bienvenus dans ce milieu, pouvant se faire battre par un type comme Seydou mbombo njoya qui n'a aucune référence dans le football, qui n'a jamais organisé même un championnat de vacances.
C'est à partir de ce moment que Samuel Eto'o va avoir du mépris pour les dirigeants du football camerounais, sur qui il n'aura dès lors, que l'image des humains qui volent comme des souris. Tout le monde a vu en mondovision cette image d'un match officiel où Eto'o a refusé de serrer la main de Iya Mohamed, pendant que les officiels saluaient les joueurs. Mais Iya, bien que président de la Fecafoot, ne pouvait pas tousser face à une telle humiliation, sachant pertinemment que son adversaire tient ses couilles entre ses mains. Croyez vous vraiment que si ce n'était pas le cas, un Peuhl, fier de lui comme ils savent l'être, aurait laissé une pareille humiliation sans réaction vigoureuse ? Surtout que Samuel Eto'o a poursuivi avec cette attitude envers lui jusqu'à ce qu'il soit écroué à la prison de kondengui.
Voilà les raisons véritables pour lesquelles les autorités camerounaises ne voulaient pas d'une forte personnalité à la tête de la Fecafoot, au risque de perdre tous ces privilèges.
Les zones d'ombres du contrat avec le Coq sportif vont finir par être connues de tous .
Ce qui est curieux avec les camerounais, c'est que vous les entendez parler de changement, mais les mêmes soutiennent des gens qui volent comme des souris, tout simplement parce que l'autre refuse de chanter leur chanson.