Opinions of Tuesday, 26 June 2018

Auteur: Dit Farabor

Confidences: aveux sur le passé ténébreux de Cabral Libii

Cabral Libii, candidat à la présidentielle 2018 Cabral Libii, candidat à la présidentielle 2018

Cabral venait de se faire recruter comme contractuel pour le compte de radio-campus (une petite radio-ecole appartenant à l'Université de Yaoundé 2) par le recteur de l'époque Tabi Manga. Comme un secret de polichinelle, tous les étudiants savaient la bande à Cabral très proche du sulfureux recteur et ces derniers n'allaient pas attendre longtemps pour montrer à qui voulait le voir ou entendre qu'ils étaient desormais les lieutenants de Tabi Manga.Normal! Il les avait sorti de la dèche!

Ceux qui se souviennent de cette époque à l'Université savent très bien que la bande à Cabral protégée par Tabi était considérée comme de petits dieux. On les voyait partout, dans les amphi, dans les bureaux administratifs et dans toutes les activités organisées par l'Université . Comme pour démontrer leur loyauté, cette bande s'amusait souvent à jouer les gardes du corps du recteur Tabi chaque fois que ce dernier s'amusait à visiter des bâtiments à l'Université. Sauf que nos opportunistes de première zone allaient exploiter cette proximité pour mener quelques activités qui révélaient leur véritable nature.

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Beaucoup d'étudiants avaient commencé à se plaindre de la disparition subite de leurs notes de contrôles continus, des travaux dirigés ou même des examens. Certains se plaignaient et disaient ne pas comprendre pourquoi certaines filles avec lesquelles ils avaient pris part aux TD et qui n'excellaient pas se retrouvaient avec des grandes notes au point d'impressionner leurs camarades. Parfois, c'était simplement des notes qui étaient remplacées après publication finale. Toute enquête minutieuse faite avec témoignage des agents de la cellule informatique de l'époque, ils'est avéré que notre Cabral national avait pris l'habitude de se rendre à la cellule informatique munie d'une liste de jeunes filles prétextant que ces notes provenaient du rectorat. L'affaire commençait à prendre de l'ampleur et tous les rapports envoyés à Tabi étaient tranquillement ignorés et classés sans suite. Dans le fond, l'on avait découvert que les filles qui ne pouvaient pas monnayer pour leurs notes s'adonnaient simplement ''corps et bras liés'' à Cabral et ses amis ( on se comprend!). Ils appelaient d'ailleurs cette pratique ''avantage de service''!

On savait cette pratique courante mais on laissait faire surtout que l'on disait dans tous les coins de l'université que s'attaquer à Cabral et ses amis était s'attaquer à Tabi en personne. Mais que pouvait bien donner Cabral et ses amis à Tabi pour que ce dernier ne fit jamais rien malgré les nombreuses dénonciations?! La réponse est simple : Cabral et ses amis étaient devenus des agents infiltrés, des indics pour le compte du recteur Tabi.

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Leur principale victime allait être l'ADDEC!(l'association pour la défense des droits des étudiants au Cameroun). Les principaux leaders de ce mouvement seront terrorisés, pourchassés, malmenés et leurs actions en faveur des étudiants toujours plombés et sabotés par un autre groupe d'étudiants. Qui ne se souvient pas avoir suivi le leader charismatique de l'ADDEC de cette époque Mouaffo Dzontu affirmer devant un rassemblement d'étudiants et je cite: "Nous savons qui sont ces jeunes qui roulent pour le pouvoir et qui sabotent nos actions. Ils jouent les intéressants auprès d'un certain recteur..."

Ces jeunes dont parlait Mouaffo n'étaient autre que la bande à Cabral et le recteur dont il parlait n'était autre que Tabi. Aucun étudiant n'oubliera les stratagèmes du pouvoir à l'époque pour infiltrer et affaiblir l'ADDEC à l'instar de ce groupe d'étudiant du Sud qui disait ne pas se reconnaitre dans les agissements de l'ADDEC et dont les Cabral accompagnaient à longueur de journée dans les radios de la capitale pour diluer et proclamer l'illegimité des actions initiées par les leaders de l'ADDEC ! A ces moments là, la police politique de Yaoundé pouvait savoir avec exactitude où l'ADDEC tenait ou s'apprêtait à tenir ses réunions sans beaucoup de difficultés. Comment faisaient-ils?! Pourquoi notre Cabral national se désolidarisant toujours des actions de l'ADDEC? et courait plutôt à Radio Campus interviewer les opposants a l'ADDEC?! Pourquoi les petits frondeurs et tous les petits mouvements de grève étaient rapidement désamorcés et les leaders envoyés dans des cellules tandis que nos leaders spontanés d'aujourd'hui n'avaient jamais été inquiétés?!
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De qui se moque t-on?

Vous avez déjà vu un chef de chaine d'une radio (radio campus soa) qui fait la propagande du régime être contre le régime ? Imaginez-vous un Charles Ndongo de la crtv vous dire qu'il est contre Biya. La vraie comedie.

Cabral est un manipulateur de longue date. C'est la dernière trouvaille du rdpc pour mener la distraction. Le gars négocie une place au soleil en s'appuyant sur les jeunes.