Le 27 octobre 2017 à 19h à Choisy le Roi (Paris) s’est déroulée une messe de prière, une messe émouvante d’un digne fils Douala. Mort ! une fois de plus victime de la dictature des Benskineurs. Le pasteur très éloquent a parlé de paiement des « impôts », les impôts que les camerounais payent sans voir le résultat. Le seul résultat visible est macabre : les morts victimes des Benskineurs ; comme celle de Monsieur MODI Samuel dit « MOSEY » responsable de la célèbre boîte de nuit « LA CLE » de Douala. Assassiné et abandonné par ses bourreaux à quelques pas de son domicile. Scène devenue récurrente dans la ville de DOUALA.
Aujourd’hui, dans la ville de Douala, on peut affirmer que toutes les familles sont concernées par les abus criminels des Benskineurs ! Pourquoi l’Etat accepte-t-il tant de morts et pourquoi la population reste stoïque ? La dictature des Benskineurs est-elle supérieure à un Etat de droit ? pourquoi n’existe-t-il pas de justice, de procès, des condamnations à l’échelle de ces assassinats ?
Toutes les conversations de « café de commerce » parlent de la suprématie absolue des Benskineurs.
L’Etat ferme les yeux sur tous ces morts, même sur ces pavillons qui leurs sont dédiés à l’hôpital LAQUINTINIE de Douala, ces morts et blessés, victimes du laxisme de l’Etat : des veuves, des veufs, des orphelins, des parents meurtris, la liste est longue, dont on laisse le soin de gérer ces situations chaotiques. Dans certains cas, les dégâts sont irrémédiables. Les familles restées seules, qui sombrent parfois dans la misère car le responsable de famille ; le seul qui remplissait le frigo et qui payait toutes les factures a été « assassiné » par les Benskineurs.
Un certain commissaire du village du quartier de Bonamoussadi est un miraculé des Benskineurs, son cas démontre l’Etat de non droit et la permissivité de tout genre. Tabassé, poignardé et laissé pour mort dans l’exercice de ses fonctions à savoir vouloir mettre de l’ordre tel que la loi l’exige dans la circulation routière. Ce cas malheureusement n’est pas isolé.
Ce système établi par les Benskineurs a montré que la loi routière a cessé d’exister dans la ville de Douala, joyau d’antan du Cameroun, la fierté de notre pays, devenu une « favela » des motos, dont les caïds, sont les Benskineurs :
· Ils « assassinent » sans impunité
· Ils violentent sans impunité
· Ils volent sans impunité
· Ils roulent sans pièce d’identité, sans immatriculation, sans permis, sans assurance, sans aucune mesure de sécurité, sans autorisation légale avec les surcharges de tout genre, 3 à 5 personnes sur une même motos et le transport de tout objet.
Mais bon dieu ! que fait cette police qui laisse passer ce genre de scène au quotidien ? a-t-elle eu des consignes ou alors essaye-t-elle tout simplement de survivre ? pour ne pas subir ce que bon nombre de leurs collègues ont vécu : la violence ?
L’Etat est-il devenu sourd à l’appel de la population de Douala suite à de multiples crimes perpétrés par des Benskineurs ? Nous pensons que non, puisque le 21 octobre 2017, le même Etat a pris un communiqué interdisant la manifestation d’un parti politique dans la ville de Douala.
Si l’Etat veut agir, il peut le faire. La question que toute la population de Douala se pose, pourquoi deux poids deux mesures : interdire une manifestation politique et laisser un désordre avec les Benskineurs. Donc c’est une question de décision politique et de fermeté !
Nous pouvons comprendre l’Etat de chômage de masse, mais est-ce une raison qui peut expliquer le désordre et assassinats orchestrés des par des Benskineurs dans la ville de Douala ?
Faudrait-il que les gouvernants soient touchés et frappés dans leur chair pour que la ville de Douala et sa population respirent enfin et se sentent en sécurité ?
L’Etat doit reprendre le pouvoir et permettre à Douala de briller de nouveau avec toute sa ferveur, sa beauté et sa notoriété !