Opinions of Monday, 10 August 2015

Auteur: Le Jour

Dans un lac de boue à Dschang

Il faut s’armer de courage pour circuler dans sa plus grande gare routière en saison de pluies.Le racolage à Dschang, c’est sans aucun doute le combat n°1 de la police municipale. Il est si important que tout un véhicule 4 × 4 est commis à la poursuite des transporteurs qui, en passant, s’avisent de porter ou de déposer un passager au bord de la route.

Agents communaux, policiers et chauffeurs de ligne le disent, le chargement, c’est à la gare routière.

Seulement, celle de Foreke, qui accueille les passagers en direction des grandes villes du pays, ne connaît pas l’entretien souhaité. A la moindre pluie, l’eau stagne et alimente les mares d’eau.

C’est dans des espèces de lac rouge que les véhicules embarquent ou débarquent les voyageurs. Jusque dans les supposées agences de voyage, le décor est le même.

Aucun aménagement.Il faut alors des tenues spéciales pour circuler,qui ne conviennent pas aux mauvaises conditions de nos cars. Glissades et chutes sont inévitables.

Le 21 juillet dernier, une dame allant à Douala est tombée avec un sac sur la tête, alors qu’elle essayait d’esquiver l’eau et ne pas salir l’habit avec lequel elle devait voyager par la suite. De plus en plus de femmes y arrivent avec des tenues de rechange.