Eboa Elame chassé de la Fecafoot comme un malpropre. Il est 11h30 min quand il gare son véhicule devant la Siège de Tsinga. De son inénarrable démarche il avance vers les vigiles. Il croit alors pouvoir recevoir des excuses de Ernest Obama qui l’a tancé dans un communiqué au lendemain de sa prestation guignolesque sur Vision 4.
Pris à partie ce même soir de l’émission en direct par Mabouang Kessack et Serge Branco, Eboa Elame s’était proprement engueulé avec ces proches de Eto’o qui lui avaient promis l’enfer. Puis vint ce communiqué publié le mardi du 12 juillet qui a refroidi beaucoup de défenseurs (on les appelle les vuvuzelistes) du Pichichi dans les médias et les foras.
Eboa Elame a confié que Obama ne comprenait rien et qu’il avait agi sans l’accord de Eto’o de qui il tient les informations données sur Vision 4. Mal lui en prend aujourd’hui d’être sur la liste noire d’un exécutif qu’il a défendu bec et ongles depuis 7 mois. Oubliées ses factures réglées par Eto’o et qui avaient pesé pour son basculement dans l’etoolatrie. Désormais, c’est un homme honni et banni à Tsinga.
Pauvre Eboa Elame, mais avertissement à tous les vuvuzelistes qui doivent voir dans ce qui est arrivé à Nyassa Soleil hier et Eboa Elame aujourd’hui que défendre l’exécutif actuel n’est pas une mince affaire.