Opinions of Thursday, 17 March 2022

Auteur: Boris Bertolt

Des policiers ayant géré ‘l’affaire Kamto’ en larmes

Les policiers expriment leur ras-le-bol et lance un appel pressant au délégué général à la sûreté Les policiers expriment leur ras-le-bol et lance un appel pressant au délégué général à la sûreté

C’est le témoignage poignant des policiers ayant géré ‘l’affaire Kamto’. Ces derniers ont vu toutes les promesses qui leur avaient été faites, tombées à l’eau.

Boris Bertolt a rendu public un extrait de témoignage dont notre rédaction vous fait lire.

Les policiers expriment leur ras-le-bol et lance un appel pressant au délégué général à la sûreté nationale.

« Nous policiers sortis du centre d'instruction et d'application de la police de mutengene le 19 août 2020, et de l'école nationale supérieure de police de Yaoundé le 12 août 2020, sommes déjà dépassés par la gestion de nos carrières.

Depuis nos sorties respectives, nous sommes envoyés en renfort le 15 septembre 2020 où on demandait à chacun de rejoindre la région de son choix.

Nous avons géré l'affaire Kamto, après on nous a dit attendez les fêtes de fin d'année 2020 et le Chan après on vous affecte, On n'a supporté.

Bizarrement on a nommé certains le 18 mars 2021. Toute une promotion du grade de commissaire à celui de gardien de la paix n'a jamais été affecté mais nous sommes officiellement en renfort depuis 18 mois.

La Can est déjà passé mais on ne nous dit rien. Les déploiements sont faits par les centraux et les régionaux mais sans note d'affectation.

Plus de 850 policiers en attente, Allons-nous finir nos carrières en renfort à la sûreté nationale ? Encore que nous ne bénéficions pas des mêmes avantages que les anciens, par exemple nous ne pouvons engager aucun dossier de non logement ou de rappel d'intégration sans note d'affectation.

Du coup on ne sait pas si on est vraiment policier. Nous aimerions que monsieur le délégué général à la sûreté nationale gère définitivement nos dossiers d'affectation, car beaucoup meurent frustrés et leurs familles ne bénéficient de rien. »