Opinions of Tuesday, 14 June 2022

Auteur: www.camerounweb.com

Dikolo : mauvaise nouvelle pour Dion Ngute et Atanga Nji

Cabral Libii fait de nouvelles révélations Cabral Libii fait de nouvelles révélations

La présidence de la République, le ministère de l’administration territoriale et les services du premier ministre sont complices du déguerpissement intervenu à Dikolo le 14 mai 2022. C’est ce que révèle le président du PCRN. Le député Cabral Libii, dans cette tribune accuse le gouvernement de Paul Biya d’avoir eu recours à des pratiques mafieuses.

VIGILANCE!

Ce n'est sans doute pas nouveau, mais l'Etat du Cameroun est devenu un vrai danger public pour les citoyens camerounais. Sur l'affaire de DIKOLO à Douala, la Présidence, le Premier Ministère, le MINAT, le MINDCAF, le MINEPAT et la CUD ont par leurs signatures désouché avec la pire des mafias, leurs propres populations et ont vendu le terrain à un privé étranger au prétexte d'utilité publique.

Mais il se trouve des agents de diversion qui prennent pour coupables, des investisseurs privés. L'Etat préfère envoyer ces investisseurs s'expliquer face aux populations sur des plateaux de télévision. Pour le fer de Kribi, j'apprends par une myriade de "UNE" de journaux que l'entreprise d'Etat chinoise adjudicataire, est sur le terrain pour convaincre les populations riveraines concernées par les 183 km2 qui couvrent ce projet. L'Etat par ses ministres, ses experts miniers de haut vol, est cette fois encore absent du terrain.

Ces deux exemples démontrent à suffire la corruption et le banditisme d'Etat. L'Etat, plutôt que de protéger ses populations, les spolie et se cache lorsqu'il faut faire face aux victimes. Se contentant à l'improviste de convoquer son monopole de violence légitime pour "ouvrir la voie" aux bénéficiaires de sa forfaiture par les engins lourds et ses escouades mixtes.
A Dikolo, Chi Nouako et sa fameuse boîte canadienne est un problème périphérique.

A Kribi, SINOSTEEL n'y est pour rien. Ce sont des opérateurs qui veulent faire du business. Rien de plus normal pour eux. Ils ne sauraient se substituer à l'Etat dans ses missions protectrices. Celui qui humilie, qui ruine, qui agresse au Cameroun, c'est l'Etat. Du moins, les prédateurs qui en incarnent l'autorité. Ce sont ces gens qui doivent libérer l'Etat qu'ils ont pris en otage.