Beaucoup de Camerounais attendaient de pied ferme, la sortie d'Ernest Obama sur Canal2 international. Après son passage, place aux analyses. La rédaction de CamerounWeb vous propose celle d'Arlette Framboise Doumbé Ding.

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"Ernest Obama, responsable du département de la communication de la Fécafoot sur Canal2:

1) "Le mandat du Président de la Fécafoot va passer de 4 ans à 7 ans"

2) " ce sont les membres de l'Assemblée générale de Fécafoot qui ont proposé que le mandat passe de 4 ans à 7 ans"

3) " Les membres de l'Assemblée générale ont adopté le principe de la rétroactivité ( .... ) Ce qui veut dire que le mandat actuel de Eto'o va passer à 7 ans"

4) "vous savez que la Fécafoot veut fonctionner comme la fédération Allemande. Le mandat de 4 ans ne permet pas de fonctionner comme la fédération Allemande ..."

5) " je vais vous donner une exclusivité. L'ancien texte de la fecafoot disait que si le Président est condamné à une peine privative de liberté, il y a vacances et il ne peut plus se représenter à une élection. Tout cela à été nettoyé. Désormais il n'y a vacances à la présidence de la fecafoot que si le Président est condamné avec délivrance d'un certificat de privatisation de liberté"

Mon commentaire :

On est en face d'un cas tripatouillage des statuts de la Fécafoot calqué sur le modèle de tripatouillage des constitutions par des dictateurs Africains . Tout porte à croire qu'il était question d'adopter des nouveaux statuts taillés sur mesure pour assouvir la soif du pouvoir de Monsieur Samuel Eto'o. Ce qui est déplorable car c'est contre ces pratiques rétrogrades que la jeunesse Africaine se bat en face des dictateurs depuis les années d'indépendance.

Monsieur Samuel Eto'o à certainement des choses positives à apporter au football. Mais cette façon rétrograde de construire son pouvoir est une déception. Il veut que la Fécafoot ressemble à la fédération Allemande de football et semble curieusement ne pas savoir que la durée du mandat du président de la fédération Allemande de football est de 4 ans. Voyez-vous la profondeur de l'imposture ?"