Dans une tribune publiée ce samedi 7 mai, le journaliste d'investigation camerounais en exil en Norvège, Michel Biem Tong, lève le voile sur les pratiques très moches auxquelles se livrent certains hommes du régime au pouvoir au Cameroun sur des jeunes. L'on se demande si Michel Biem Tong n'est pas en train de lancer là, le Cameroun Porta Potty?
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"La richesse apparente de certaines “influenceuses” et “web-comédiennes” avait l’air suspecte. Jusqu’à ce qu’on nous parle du fameux porta porty, une pratique à laquelle s’adonnent certaines jeunes filles africaines friandes de gain facile et qui consiste à bouffer de la matière fécale d’un multimilliardaire qatari ou émirati à Dubaï.
Comment comprendre qu’en l’espace de 2 ans seulement, de jeunes filles camerounaises et africaines en général, stars de la toile, baignent dans du chic et du cher sans que leurs fans et followers questionnent la provenance de ces signes extérieurs de richesses subites et vite faites?
Nul doute qu’il y avait anguille sous roche. Le laid dans cette affaire n’est pas tant ces montagnes de ka-ka qu’on bouffe à Dubaï pour des dizaines voir des centaines de millions. Le pire c’est la jeunesse africaine qui prend ces “influenceuses” pour des modèles de réussite sociale.
Bien entendu, le porta porty n’est pas la plus moche des pratiques car il y a pire sur place en Afrique et au Cameroun en particulier.
Savez-vous que pour décrocher des contrats avec des grosses marques, pour rouler dans de rutilantes voitures, pour s’offrir des vêtements les plus chers, des chaussures les plus chères, pour habiter des duplex voire des triplex, certaines influenceuses se soumettent à des partouzes et autres pratiques sexu*elles dégueulasses?
Savez-vous que les influenceurs et autres web-comédiens, pour leur part, sont obligés de verser dans l’homosex*ualité?
Comme qui dirait: tout ce qui brille n’est pas or et la richesse s’obtient après plusieurs années de durs labeurs".