C’est la c rise actuellement à ELECAM. Le travail de l’institution est aujourd’hui paralysé par les luttes de pouvoir qui opposent les fonctionnaires de cette institution au directeur général, Abdoulaye Babale qu’ils accusent de malversation financière et de mal gouvernance.
Nommé à la tête de l’institution en 2015 par Paul Biya, Abdoulaye Babale a réussit à se constituer une fortune qui inquiète les responsables de l’institution qui l’accusent de tenter de faire main basse sur le budget de l’institution qui aujourd’hui est de 12 milliards Fcfa et pourrait doubler dans les prochains mois pour cause des élections présidentielles, législatives et municipales.
Les griefs contre Babale sont nombreux :
1 - Licenciements abusifs et règlements à travers des affectations fantaisistes et à têtes chercheuses.
2- Recrutements massifs (et cachés) alors que la masse salariale de l'entreprise représente plus de 60% du budget et que les retenues salariales ne sont pas reversées (cotisations sociales et impots). Près de 3 milliards d'arrieres CNPS. Aucun droit social n'est plus payé au personnel.
3- Règne du mensonge et de la délation. Frustrations diverses des responsables dont le DGA, souvent exclus des réunions de coordination. Seuls le Directrice communication (Mme Meke) et son fils le responsable des Ressources humaines - Obam Bele Aristide font la pluie et le beau temps. Gestion financière
4- Gabegies et autres dépenses improductifs (voyage de ses protégés dans plusieurs pays étrangers pour des missions de sensibilisation) pourtant les budgets de fonctionnement et les bailleurs ne sont pas payés. Y compris le bailleur des locaux du siège. Immeuble siège à l'arrêt pendant que le sien est achevée à maroua. Dépenses fictifs et exorbitants pour le matériel informatique. Insultes et fanfaronnades érigés en méthode de gestion des Ressources.
Né à Maroua, département du Diamaré dans la région de l’Extrême-Nord en 1946, le nouveau directeur général des Elections à Elecam a réussi à se constituer un imposant patrimoine immobilier et nourrit d’ailleurs des projets importants à l’instar de la construction d’un centre commercial.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle situation se pose.
Il y a quelques mois, Abdoulaye Babale s’est retrouvé en conflit avec Fonkam Azu et les membres du Conseil électoral qui rejetaient la comptabilité financière de la direction générale. Dans le communiqué à l’issu du Conseil éléctoral du 6 avril, « Les membres du conseil électoral ont demandé au directeur général des élections de présenter au conseil électoral, à la prochaine session, un rapport complet relatif au compte de gestion administratif et au compte de gestion de la dotation spéciale dudit conseil ». En Français facile, les 18 membres du Conseil Electoral d’Elecam rejetaient les chiffres de la comptabilité présentés par l’agent comptable.
Mais, Abdoulaye Babale peut compter sur ses soutiens à la présidence de la République qui ferment les yeux sur tout ce qui se passe à ELECAM.
Ainsi va la République.