L’organe en charge de l’organisation de l’élection présidentielle du 07 Octobre 2018 au Cameroun, vient de « VOTER » une loi, à la place de l’Assemblée Nationale ! Il a « VOTÉ » l’interdiction des
téléphones portables parce qu’ils serviront à filmer les vrais résultats sortis des urnes.
Quel scandale ! Les présidents des bureaux de vote, qui sont membres du parti au pouvoir, sont choisis par les sous-préfets, eux-mêmes nommés par
l’immortel Paul Biya. Des bureaux de vote secrets sont prévus mais les
candidats ont tellement sensibilisé les populations que la tricherie aura de la peine à être mise en œuvre.
Le plus grand défi lors de l’élection présidentielle du 07 Octobre 2018 sera
la tricherie parce que le régime dictatorial qui brigue un septième mandat ne survit que grâce à la corruption et à la fraude. Il est urgent d’arrêter le désir fou de ce grand-père malade et fatigué qui ne veut pas prendre la retraite pour se reposer. Il cache son bilan désastreux et veut acheter, corrompre tous les acteurs de l’organisation de ce scrutin. Voici des stratégies pour contrer ce fossoyeur du Cameroun.
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Longtemps avant l’ouverture des bureaux de vote le sous-préfet et les chefs
traditionnels rencontrent les représentants désignés par les candidats et tentent de leur verser de grosses sommes d’argent ou menacent de les assassiner en cas de refus. La riposte consiste à publier dans les réseaux sociaux ces offres, filmer et dénoncer publiquement les auteurs de ces manœuvres, en alertant le maximum de citoyens.
Une disposition du code électoral conçu par les voleurs au pouvoir prévoit
que le seul procès-verbal de résultats pouvant être accepté et validé par le
conseil constitutionnel nommé par le vieux dictateur mourant est le document
fabriqué par ELECAM (ELECTIONS CAMEROUN). Pour contrecarrer cette
falsification des vrais résultats les populations/foules doivent assiéger les bureaux de vote, exiger l’imposition des empreintes digitales des représentants des candidats ainsi que l’affichage, sur place, et la publication immédiate, par Internet (application V.P.N) et le téléphone, des chiffres sortis du dépouillement.
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Les tricheurs du Rassemblement Des Pilleurs du Cameroun (R.D.P.C) ont
prévu, malgré le démenti qu’ils ont publié, la coupure d’Internet pour faire durer l’attente devant déboucher sur la publication des résultats définitifs.
Cette période permet de « corriger », confectionner des résultats conduisant à la victoire de Paul Biya. Il faut les prendre de vitesse, même si c’est prétendûment « illégal » et publier, en direction des ambassades accréditées à Yaoundé et de nombreux médias, les vrais résultats livrés par les urnes. L’application V.P.N permet de contourner la coupure d’Internet.
Les agents d’ELECAM doivent être sensibilisés par les populations, dans
leurs domiciles, sur les conséquences de leur participation au détournement de la volonté populaire.
Ils habitent les villages et les quartiers des villes et n’échapperont pas à la colère des populations en cas de vol électoral. Les
hommes en tenue devront également être prévenus de la même façon car la ré-
election frauduleuse du dictateur aggravera la faillite de l’État et leurs salaires ne seront plus garantis. En repérant, en espionnant, identifiant et sensibilisant les sous-préfets, les agents d’ELECAM et les membres du Conseil Constitutionnel à travers le téléphone et les réseaux sociaux, on leur fera mesurer les risques qu’ils courent, eux et leurs familles, s’ils contribuent au maintien au pouvoir du vieux gangster responsable de la pauvreté extrême de la plupart des Camerounais.
Le coup d’État électoral pourra-t-il être géré sans éviter les affrontements entre les troupes déjà démoralisées/furieuses et les populations excédées par les pillages et la pauvreté généralisée?