Originaire du Département du Mayo-Danay dans la Région de l'Extreme nord, comme l'a si bien dit le Reporter de Canal 2 sur les lieux de l'élection, la présidente dite « élue » est un personnage à l'identité anecdotique et au parcours atypique.
Sur les traces de sa filiation qui ne sont pas étrangères aux manœuvres d'imposition électorale dont elle a bénéficié, la découverte est ahurissante.
Fadi comme l'appellent ses plus proches connaissances est originaire du département du Mayo-Danay. Seulement ce département ne se trouve pas dans la région de l'Adamaoua mais plutôt dans celle de l'Extrême-nord, région et département d'origine du Ministre actuel de la Jeunesse et de l'Education Civique MOUNOUNA FOUTSOU.
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Que s'est-il donc passé pour que nous ayons tous cru à l'élection de la Région château d'eau du Cameroun à la tête du CNJC ? Encore que certaines indiscrétions du processus électoral ont laissé entendre que le Ministre ne voulait point un candidat de l'Extrême-nord sous peine de se voir accusé de partialité et de favoritisme en cas de victoire.
La pilule est amère à avaler. Fadi et tous ses soutiens directs ou indirects nous ont tous roulé dans la farine avec au menu un bon poisson d'avril servi à bonne sauce. La candidate Fadi est fille de sang du Mayo-Danaï. C'est sa mère qui est de l'Adamaoua et non elle.
Fadimatou Iyawa est donc du côté du père proche du Ministre et du côté de la mère proche du Président de la Commission électorale Monsieur Simon WADJIRI, l'Inspecteur Général des Services au MINJEC originaire de l'Adamaoua. Quelle chance que de naître de si bons sangs mêlés en une période électorale comme celle-ci où ces 02 acteurs sont les maîtres en chef des élections CNJC 2018.
Pire encore Madame Fadimatou Iyawa Ousmanou est une parachutée au sein du CNJC. Elle n'a jamais été élue à la base au niveau communal. Son plan d'imposition a débuté au niveau départemental dans le Mayo-Banyo où après les élections départementales tenues le 03 mars 2018 sans que nul n'ait encore connaissance de son existence, le Bureau exécutif départemental était élu et seuls 04 des 06 délégués départementaux également.
Parmi ces délégués ne figuraient pas le nom de Fadimatou. C'est entre Banyo et Ngaoundéré lors la transmission des Procès-verbaux sanctionnant les élections départementales à la Délégation Régionale du MINJEC de l'Adamaoua qu'apparaît le nom de Fadimatou sur recommandation pour compléter les postes des délégués manquants et pourtant elle n'avait même pas été élue en commune.
C'est ainsi que l'imposture Fadimatou Iyawa, Délégué CNJC prend forme et se met en marche jusqu'à l'élection nationale en comptant toujours sur les braves réseaux et mains invisibles qui éliminent toute barrière sur son chemin en recourant à chaque fois à des plans aussi funestes les uns que les autres.
Les adversaires de Fadi ne comprennent jamais à chaque fois sa victoire et son entêtement sérein.
Car eux sont toujours donnés gagnants et elle perdante. Et au pourtant au final, une machine électorale effroyable réussit toujours à faire d'elle la belle poupée de scène sur qui se braquent tous les projecteurs. Une épopée aux allures d'Odyssée mais qui au plus près révèle tellement de cynisme et de cannibalisme...