Amougou Belinga ne sera pas le parrain de la 53ème promotion de l’Esstic. La direction de l’école a suspendu le projet suite à une note de protestation écrite par le journaliste Haman Mana. Comme lui, plusieurs professionnels de la presse jugent indigne qu’on attribue le nom d’Amougou Belinga à toute une promotion de l’ESSTIC. « Ce n'est pas parce qu'on pille les caisses de l'État qu'il faut tout avaler. Il y a véritablement en jeu notre honneur », a déclaré CYRILLE KEMMEGNE qui rend hommage Haman dans cette tribune.
MERCI HAMAN MANA, SACRÉ JOURNALISTE ET MERVEILLEUX HOMME D'HONNEUR !
-Si ce brillant et monumental journaliste camerounais n'avait pas existé, le journalisme dans notre pays se serait retrouvé définitivement dans la gadoue, aurait perdu de sa superbe et ce qui lui reste encore comme minimum d'honneur.
Si nous n'avions pas dans notre pays des journalistes un tantinet vertueux et soucieux de l'éthique professionnelle, de l'envergure de Haman Mana, le journalisme, considéré à juste titre comme le plus beau métier au monde, aurait tout perdu de ce qui lui reste encore au Cameroun, pour les derniers optimistes, comme ultimes honneurs.
- La dernière actualité journalistique dans notre pays est de nature à nous prouver que chez nous, la profession au bas de l'échelle est, hélas, le journalisme, métier traîné dans la boue par des hommes sans foi ni loi, qui n'ont aucune idée du concept honneur.
Ils ne savent pas ce que signifie défendre son pays et son sens de l'honneur.
- Je m'appelle CYRILLE KEMMEGNE. Je suis de la 25e promotion de l'ESSTIC, une école en principe d'honneur.
Je suis entré dans cette école, autrefois prestigieuse, dans une période où était sacré le sens de l'honneur.
- Ce qui, pour nous, comptait, c'était l'image du Cameroun et la réussite de tous de très bonne heure.
J'ai eu le privilège et le mérite d'entrer dans cette école, l'une des plus emblématiques de toute l'Afrique, en matière de journalisme, en même temps que de belles lumières et les plumes les plus valorisantes de ce métier telles que Pie Martial Ongono, Serge Alain Godong, Jean-Paul Mbia, Alphonse Ateba Noa, Léopold Dzuno Wafo, Hyri Samson , Yves Marc Medzo, Jean-pierre Congé, Alain Denis Mbezelé, Laurent Abah, Alice Chantal Tchandem, Françoise Lebong, j'en passe et des meilleurs. Pour nous, le journalisme, c'était d'abord et avant tout une question d'éthique et d'honneur.
- Nous servions et continuons de servir cette belle profession sur l'honneur.
Nous travaillions en considérant uniquement notre honneur
- En secret, nous caressons toujours le légitime espoir d'être élevés sur les honneurs.
Depuis l'ESSTIC qui était encore une prestigieuse école de journalisme, nous étions des hommes et des femmes d'honneur.
- Jusqu'à ce jour, nous travaillons en tout bien tout honneur.
Comme les médecins prêtent le serment d'Hypocrate, notre engagement, nous l'avons pris sur l'honneur.
- De notre profession, nous avons fait un baroud d'honneur.
Pour un empire, notre estimé frère et vénéré confrère Haman Mana, sorti des années-lumière de la même école que nous, n'aurait cautionné qu'on affuble L'ESSTIC d'un quelconque déshonneur.
- À lui, nous faisons un grand honneur.
Grâce à lui, patron du très sérieux quotidien <
-Au quidam auquel on aurait fait une incommensurable fleur en baptisant de son nom toute la 53e promotion de l'école qui nous a formés, on aurait fait un trop grand honneur.
Dieu merci, Haman Mana était là, veillait au grain, et il ne nous reste plus qu'à lui rendre un mérité honneur.
- S'il n'avait pas été là, nous tous, Camerounais, journalistes ou non, serions tous morts sur le champ d'honneur.
D'abord et avant tout, le journalisme était synonyme d'honneur.
- Notre slogan journalistique était: << À tout Seigneur, tout honneur. >>
Sur l'éthique, nous mettions toujours un point d'honneur.
- Notre engagement et notre professionnalisme se faisaient sur l'honneur.
Nous étions tous à l'honneur.
Pour nous, véritables étudiants de cette école de haut vol, l'objectif était de sauver l'honneur.
- De cette école, nous sommes sortis avec tous les honneurs.
Au moment où certains oiseaux de mauvais augure veulent tuer la réputation de l'ESSTIC, en jouant sur les intérêts pécuniaires pour baptiser sa 53e promotion du nom de quelqu'un qui s'enrichit sans travailler le moins du monde, nous prenons le solennel engagement de jouer honneur sur honneur.
- Nous, étudiants de la 25e promotion de l'ESSTIC, continuons à travailler pour l'honneur.
Nous nous battrons pour sans cesse être à l'honneur.
À l'ESSTIC, nous avons toujours pratiqué le journalisme pour l'honneur.
- Voilà pourquoi nous sommes toujours élevés aux honneurs.
Ni la dame qui a été parachutée à la tête de l'ESSTIC comme directeur général ni personne d'autre ne nous feront perdre notre honneur.
- Haman Mana et le général Valsero, de vrais et dignes combattants de la Liberté, en dénonçant comme ils l'ont fait, aident les Camerounais à éviter le deshonneur.
Ce n'est pas parce qu'on pille les caisses de l'État qu'il faut tout avaler. Il y a véritablement en jeu notre honneur.
CYRILLE KEMMEGNE