Opinions of Sunday, 12 June 2022

Auteur: Georges, Dougueli

FECAFOOT : Samuel Eto’o sauvé par un journaliste de Jeune Afrique

Lettre aux « Jourdain » du Management Lettre aux « Jourdain » du Management

Georges, Dougueli, journaliste chez Jeune Afrique, s'exprime sur les récentes actualités concernant le président de la Fecafoot, Samuel Eto'o.

Lettre aux « Jourdain » du Management

Autant de "lumières" dans un pays qui produit si peu d'intelligence collective est un mystère à élucider. Je peine toujours à expliquer pourquoi ils se prennent tous pour des génies, à dispenser des "conseils" qui ne leur pas été demandés, avec un paternalisme et une condescendance sans équivalent en Afrique.
Je me souviens encore de leurs immixtions dans le débat politique ivoirien. Les Ivoiriens ont fini par leur livrer une guerre cybernétique sans merci. Depuis quelque mois, ils ont réussi à les en chasser. S'agissant de la Fecafoot, il se sont constitués en une meute qui veut dicter au vainqueur d'une élection associative leur propre vision (la plupart n'ont jamais été chefs de classe) et leurs méthodes (qui n'ont jamais fait leurs preuves nulle part). Ils n'y a qu'à voir le chaos de leurs parcours personnels. Beaucoup sont des diplômés-chômeurs ou des fonctionnaires émasculés par le régime/Etat-monstre-froid qu'ils soutiennent en attendant qu'on daigne, un jour, leur jeter un os-poste à ronger.


En attendant, ils déversent leur frustration sur celui qu'ils perçoivent comme plus faible que le régime qui les étreint jusqu'à l'asphyxie. Alors ils tapent comme des sourds. Ça fait du bien et ça restaure leur masculinité d'émasculés. Ils enrobent tout ce vomi sous le fallacieux emballage de "critique" mais, en même temps, stigmatisent toute critique de la critique. Celui qui interroge leur légitimité est un "affamé" "Etolâtre". Ils ont une si petite idée de l'humain - donc, d'eux-mêmes - qu'il ne conçoivent l'engagement que payé, rémunéré en espèces sonnantes et trébuchantes. Vous en plaindre ne sert à rien. Les plaindre non plus. Il faut juste se résoudre à avancer sous les crachats. On ne peut pas à la fois danser et jouer de la musique.
Cordialement.
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