L’entreprise Eneo est dans de salle drap. Elle vient d’être citée en justice pour faux et usage de faux. D’après Charles Ngah Nforgang qui s’est plains, il explique pourquoi je porte plainte contre ENEO pour faux et usage de faux, tortures et détention arbitraire de la chose d’autrui. Selon ses explications, pour des raisons de changement d’adresse, l’intéressé avait sollicité une résiliation de contrat confirmé par un document à moi remis par ENEO le 11 novembre 2021. Sauf que quelques temps plus tard, il s’entendra dire que son contrat serait toujours actif. Il apprendra qu’un agent, en interne aurait réactivé son contrat au profit d’un autre client. Au mois de janvier, il reçoit trois factures de consommation d’électricité cumulées, s’élevant à environ 80 000F. Dans cette sortie, Charles Ngah Nforgang explique au moindre détail ce qui s’est passé. Camerounweb.com vous invite à lire l’intégralité.
Moi, Charles NGAH NFORGANG, ai signé le contrat N0 203706346 le 8 janvier 2021 avec ENEO au point de livraison 833-07-14. La mise en service de ces installations s’est faite normalement en ma présence par une équipe ENEO et j’ai par la suite régulièrement reçu et payé mes factures de consommation.
Pour des raisons de changement d’adresse, je sollicite une résiliation de contrat confirmé par un document à moi remis par ENEO le 11 novembre 2021. L’agent ENEO m’invite à passer une semaine plus tard pour réclamer et obtenir les avances sur consommation de 29800F payées pendant l’abonnement. Il s’agit d’une clause prévue dans le contrat d’abonnement et même par le règlement de service public de distribution de l’électricité.
Rendu à mon agence ENEO de rattachement le 30 décembre, je vais y passer toute la journée de 9 h à 16 heures pour m’entendre dire que leur réseau électronique est défaillant. Je m’y rends de nouveau le lendemain 31 décembre 2021, où je suis reçu après plusieurs heures pour entendre l’agent qui me reçoit s’exclamer du fait que mon contrat serait toujours actif. J’apprendrai ensuite de cet agent, que quelqu’un en interne aurait réactivé mon contrat au profit d’un autre client.
Contre toute attente, au lieu de me rembourser la somme de 29800F attendue, je reçois plutôt un document intitulé «Réclamation» sur lequel l’agent consigne que c’est ce jour que je sollicite le remboursement de mes avances sur consommation avec rendez-vous pour passer les récupérer dans une semaine. Et comme si la torture n’était pas encore à son comble, je reçois en début du mois de janvier, trois factures de consommation d’électricité cumulées, s’élevant à environ 80 000F. Je porte l’information à la connaissance d’ENEO qui promet de remédier à la situation en vain.
J’engage une enquête qui me permet de comprendre qu’ENEO est coutumier des faits. L’entreprise n’a donc jamais pris en compte ma résiliation et s’est contenté de céder mon contrat à un tiers tout en changeant les paramètres d’installation de départ. L’abonnement étant ainsi passé de 2 à 4, de 15 ampères à 30 avec changement de disjoncteur. Et pourtant l’administration de cette entreprise feint ne rien savoir de tout cela.
Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais reçu les avances sur consommation que je réclame depuis la résiliation de mon contrat, qui par ailleurs n’a jamais été pris en compte dans les livres d’ENEO. J’ai pourtant un document physique qui l’atteste.
Les journées du 30 et du 31 décembre que j’ai passé dans une agence ENEO m’ont permis d’apprécier et vivre la torture que subissent les consommateurs et clients de cette entreprise. C’est tout simplement ahurissant.
Je constate que l’entreprise ENEO viole allègrement le règlement du service de distribution publique de l’électricité qui le lie aux consommateurs de l’électricité, ne respecte pas les délais et n’est nullement inquiété. J’appelle les nombreux consommateurs victimes des abus de tous genres de ne plus se taire. C’est votre mutisme qui conforte ENEO dans le mépris que nous subissons tous. J’ai déjà engagé une dénonciation auprès de l’ARSEL et saisi les juridictions pénales pour rentrer dans mes droits. Rejoignez-moi