Opinions of Wednesday, 31 August 2022

Auteur: Marlène Emvoutou

Fecafoot : ‘des cerveaux sont dans des canaris au Bénin’

Patience Emvoutou n'est pas d'accord Patience Emvoutou n'est pas d'accord

Dans cette nouvelle tribune, Patience Emvoutou appelle les Camerounais à analyser avec raison, les actes posés par Samuel Eto’o et son bureau.

J'ai constaté à travers les débats sur Facebook que , certains parmi vous ne savent pas qu'aucune loi camerounaise ne fixe le mandant du président d'une association privée comme la Fecafoot .

Que seuls les statuts de cette association peuvent déterminer le nombre d'années nécessaires pour asseoir une stabilité managériale et le mode de désignation des dirigeants . Dans certaines associations, la désignation des dirigeants se fait par acclamation. Je sais aussi que l'ambassadeur américain a dit qu'il ne reconnaît pas le nouvel équipementier des lions indomptables, qui aux dernières nouvelles était américain , parmi les plus gros sponsors du sports automobile aux États Unis.

Je sais que vous avez dit qu'un ambassadeur américain ne connaît pas toutes les sociétés de son pays. Je sais que vous ne savez pas que dans une ambassade , tous les ministères envoient leurs représentants et que les états Unis sont la première puissance mondiale en matière de renseignements.

" Tel dit va , je va "

Voilà le leitmotiv de ceux qui vont construire le TGV de l'émergence du Cameroun...
Quant à moi , je fais partie de cette jeunesse qui aspire à plus de démocratie.
Et donc, je veux bien débattre, mais , je suis dans le regret de constater que la grande majorité à le cerveau dans les canaris au Bénin. Une démocratie a besoin du débat contradictoire pour vivre .

Diderot disait que c'est du choc des idées que jaillit la lumière. Si vous n'êtes pas d'accord avec ce que je dis , venez me contredire avec des arguments intellectuels . Ne venez pas me dire que j'ai fait la prison, je trompe mon mari , je n'ai pas les habits, ma vie est chantier etc ...
Car, je n'ai jamais vu autant de cerveaux consistants réunis sur la page d'une femme sans consistance .

Je dirai que toute la presse camerounaise et internationale est représentée ici , des agrégés, des docteurs , des ingénieurs , des écrivains, des étudiants des grandes écoles, des magistrats, les services de renseignements du Cameroun . Voilà mon auditoire. Si l'humiliation est le seul mode d'échange que vous connaissez , je serai obligée de vous bloquer .

Parlant de débat, cette semaine , j'ai écoute Valère Bessala, un illuminé de la jouvence , nous expliquer que le Cameroun n'avait pas besoin d'un homme qui a un socle intellectuel en béton pour le diriger . Ce qu'il oublie est qu'un intellectuel n'a pas des réactions épidermiques , et que diriger un État comme le Cameroun requiert une certaine gravité intellectuelle .
Si en 2025 , vous voulez confier les rênes de ce pays à un dadis camara, je crois qu'il est temps pour moi de changer de nationalité.

Car , je suis convaincue que le pays de Joseph owona, de Bipoum woum , de marcien towa mérite une certaine considération sur le plan international . Je sais aussi que la jeunesse androïde ne peut pas supporter la dictature des années 60 , où l'on avait peur de prononcer le nom du président de la République . Un président de la République ignorant ne connaît que la violence comme mode d'expression. S'agissant de l'instabilité politique , cette dernière est toujours nourrie par ceux qui veulent arracher le pouvoir , en se servant de la loi du plus fort.

Chaque fois qu'il y a des troubles dans un pays , une fois que l'instigateur des troubles arrivent au pouvoir les troubles s'arrêtent.
Ce n'est pas sorcier .