Samedi dernier s'est tenue une élection au sein de la Fecafoot. Election au terme de laquelle Samuel Eto'o fils a été porté à la tête de l'exécutif de la Fecafoot par un score de 43 contre 31 voix pour son adversaire le 4ème vice President de la Caf Seidou Mbombo Njoya. Alors que le peuple camerounais salue la qualité de l'élection et la maturité des profils voici que la dissidence revient à la charge pour replonger le football dans les mêmes travers du passé. La Fecafoot est-elle esclave du juridisme nocif ?

Seidou Mbombo Njoya victime du juridisme malsain

Depuis 2009 , la Fédération camerounaise de football vit au rythme des procès interminables. De commission de normalisation après commission de normalisation, les différents groupes de personnes qui se sont succédées à la tête de l'instance faîtière du football camerounais ont des tomes à écrire sur cette nebuleuse qui n'en finit plus . Après celle de Me Hapi , une élection à été tenue et a fait de Seidou Mbombo Njoya le président de cette fédération. La victoire légitime du digne fils du Noun a été très courte car Le spectre Abdouramane était présent. Tas après Tas , annulation de son bureau après rétablissement le football camerounais était devenu la risée de la planète. Sans entrer dans ce juridisme nocif et malsain dans lequel certains camerounais ont voulu ensevelir le football camerounais avec l'aide du TAS, le peuple camerounais a commencé à s'en lasser . Jusqu'à ce que Eto'o fils décide de candidater.

Et si Seidou avait voulu sortir de cette "Chose " !

L’attitude de Seidou Mbombo Njoya tout au long de cette élection a laissé transparaître le désir de sortir de cet enfer qu'est la Fecafoot. Depuis 2009 , le football camerounais se joue au Tas et non dans les stades. À la fin de chaque élection, on verra des acteurs qui vont écumer les médias pour dire leur désapprobation en s'appuyant sur un langage juridique sophistiqué et pas du tout intéressant qui a un seul mérite celui de susciter honte et humiliation au sport roi . Mbombo Njoya durant son magistère à la tête de cette " chose " aura passé la majeure partie de son Temps au TAS et non à Tsinga où se sont construit les grandes victoires du football camerounais. Et ça recommence avec Eto'o. Non quand c'est trop c'est laid . Faut arrêter la saignée.
Abdouramane, Paul Biya a la solution !

Le président camerounais a lors de son discours le 10 février 2021 appelé les acteurs du football camerounais à arrêter ce cirque malsain qui a pris le football roi en otage dans son pays . Si l'élection du 11 Décembre dernier a commencé à ramener la sérénité et la confiance perdues , il demeure encore beaucoup de perturbateurs qui s'appuient sur un juridisme malsain pour tordre tous les efforts de sortie de crise de l'instance faîtière du football camerounais. Il y a une alternative qui s'impose en eux . Soit il accepte mettre un terme à leur opération juridique nocif en se rapprochant de l'actuel exécutif de la FECAFOOT pour qu'ensemble ils construisent le football camerounais dans l'abîme d'où le sens du mot " se ressaisir " du président Paul Biya ou alors le Grand Baobab d'Afrique va dissoudre cette chimère et là on verra comment le TAS viendra imposer quoi que se soit au Cameroun. Rien ne saurait être au-dessus de l'État que ceux qui ont cru cela se ravisent car ça commence sérieusement à bien faire !