Ce 1er mai 2024, Journée Internationale du Travail, la petite minorité des camerounais qui a la chance d’avoir un travail ne devrait en principe pas avoir l’esprit à la fête, la quasi-totalité d’entre eux étant sous-rémunérée et exerçant très souvent dans un environnement et des conditions très difficiles.
En ce jour spécial, célébré dans le monde entier, je tiens à appeler l’attention des Camerounais, ceux qui ont la chance d’avoir un travail et ceux qui n’en ont pas, que la situation qui prévaut actuellement dans notre pays n’est pas une fatalité.
Nous pouvons la changer et nous devons la changer dans la mesure où les ressources de notre pays permettent largement d’offrir, au plus grand nombre, la possibilité d’avoir accès à des emplois décents, bien rémunérés.
Pour changer notre condition, il suffit tout simplement que chacune et chacun d’entre nous prenne conscience de son pouvoir de nomination des députés, des maires et du Président de la République, en allant d’abord s’inscrire sur les listes électorales et en encourageant les proches à aller le faire avant le 31 août 2024, date de la clôture de ces listes pour cette année 2024.
Si nous le voulons vraiment, le 1er mai 2025, le Cameroun sera gouverné par des personnalités que nous auront choisies lors des élections législatives et municipales prévues, si le calendrier constitutionnel n’est pas bafoué, au mois de février 2025.
Ce nouveau gouvernement de rupture qui serait dirigé par une personnalité de rupture pourrait alors immédiatement prendre des mesures massives en faveur de la création des emplois et, en même temps, relever significativement le niveau du salaire minimum en concertation avec notamment les syndicats et les organisations patronales.
Tout dépend donc de nous !
Si nous le voulons, nous pouvons récupérer notre pays dès l’année prochaine pour le remettre au service de tous les Camerounais sans exception alors que depuis des décennies, notre Chère Patrie est mise au service d’un petit groupe de personnes qui n’ont pas hésité à asservir le Peuple souverain, exactement comme le faisaient les autorités coloniales dont ils sont les dignes héritiers.