Enfin la gandoura du ministre Garga Haman Adji est tombée. Pour cela au moins, tirons un coup de chapeau à l’ambassadeur des Etats-Unis qui a obligé « l’ex chasseur de baleines » à sortir du bois et à « pointer » sa reconnaissance à Paul Biya. Oui, Garga Haman a certes été courageux dans sa vie, mais aujourd’hui c’est un homme faible, à qui Paul Biya a tendu la main dans des moments difficiles.
Le chef de l’Etat a ordonné la prise en charge des soins de son enfant, magistrat, atteint d’une rare maladie. Nous lui souhaitons au passage un prompt rétablissement. Le chef de l’Etat a « sauvé » Garga Haman quand, vous vous souvenez, la rumeur l’avait envoyé auprès de Dieu.
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Garga Haman, reconnaissant comme tout, a rédigé de sa main, une belle lettre au chef de l’Etat... Garga Haman a rangé au placard ses convictions pour se rapprocher de Paul Biya, et il n’a échappé ni aux aveugles, encore moins aux sourds, que toutes les occasions étaient bonnes pour faire les salamalecs au chef de l’Etat.
L’homme fier, l’homme du « Je » pour sa propension à s’approprier tout ce qui s’est produit sur la terre de son vivant, n’est plus que l’ombre de lui-même. C’était le dernier homme politique de sa génération à faire encore semblant, à se porter candidat à l’élection présidentielle pour apporter une petite route septentrionale à ce grand cirque. Désormais, plus personne.
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Le natif de Makabaye a rejoint dans la douce mangeoire «Biyaienne » ses acolytes de sa génération : Bello Bouba (UNDP) Tchiroma (FSNC), Dakole Daissala (MDR), Moustapha (ANDP). C’est le Septentrion qui doit se dire qu’il est maudit. En tout cas, by Garga Haman et Merci pour l’espoir suscité à un moment de notre vie.