Opinions of Wednesday, 11 October 2017

Auteur: Rosette OMBESSACK

Homosexualité: quand les média Camerounais servent de relais

Le CNC demande aux consommateurs de dénoncer tout organe qui exalte l’homosexualité Le CNC demande aux consommateurs de dénoncer tout organe qui exalte l’homosexualité

Dimanche dernier une chaine de télévision camerounaise a diffusé un programme dans lequel l’on exaltait sans pudeur l’homosexualité. En effet, certaines chaines camerounaises présentent aussi bien des films que de émissions qui promeuvent l’homosexualité, au vu et au su de tout le monde. Une situation qui choque bon nombre de téléspectateurs. « Les médias qui diffusent les programmes qui exaltent l’homosexualité devraient être suspendus au Cameroun. Etant donné que l’homosexualité est une pratique interdite par la loi camerounaise. A cet effet, le gouvernement camerounais devrait veiller au respect de cette loi. Surtout pour ne pas choquer les âmes sensibles. Et pour préserver nos enfants et les générations futures », déclare Ngono Ndjobo Marcelle épouse Akono, mère de trois petits enfants. Son idée est partagée par Larissa, qui pense que c’est très dangereux pour les jeunes, parce qu’ils seront poussés à faire ce qu’ils ont vu à la télévision. « Il est inadmissible que de telles émissions soient diffusées pour ternir l’image de notre pays », dit-elle.

Nous nous sommes approchés des services du Conseil National de la Communication (CNC) pour savoir comment ils réagissent face à une telle situation. Du moment où ils ont un droit de regard sur le contenu des programmes des médias du Cameroun. «Quand notre monitorium est au courant de ce qu’un média diffuse des programmes qui exaltent l’homosexualité, nous nous saisissons de l’affaire et nous convoquons l’organe de presse en question à une audition »,nous a fait savoir une source du CNC.

Après l’avoir écouté, l’affaire est portée au CNC lorsqu’il a une session, et le conseil prend donc une décision. Lorsqu’il s’agit d’un organe qui n’a pas l’habitude d’être traduit au CNC, on lui donne d’abord un avertissement. Si c’est un organe habitué des lieux, on peut commencer à lui donner une sanction. « Ça dépend des membres entre un mois et six mois de suspension », argue notre source. Pour notre source, la question véritable est celle de savoir si le CNC est au courant d’une telle situation. « Même si on a un matériel pour le monitorium, notamment l’audiovisuel, nous ne sommes pas des extraterrestres pour tout voir. C’est pour cela que nous appelons les consommateurs des produits médiatiques à nous interpeller quand il y a une situation comme celle-là »,martèle notre source. En rappel, Au Cameroun, l’homosexualité est punie par l’article 347 bis du code pénal qui stipule : « Est puni d’un emprisonnement de 06 mois à 05 ans et d’une amende de 20000frs à 200000frs toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe ».