Vous êtes moins mal portant et voulez user une énième fois de ce morbide subterfuge pour vous soustraire du chaos que vous avez créé en précarisant et fragilisant la paix sociale longtemps consolidée par votre prédécesseur à la tête de notre pays.
M. Biya ayez le courage d’assumer pour une fois votre étroitesse de vue doublée d’une maladresse congénitale dont les conséquences catastrophiques parlent d’elles-mêmes :
Le ciment qui autrefois assurait la cohésion et l’entente entre les peuples du Cameroun, vous l’avez fissuré au point où ceux-ci se regardent désormais en chiens de faïence;
Oui ! Les unités de production qui jadis constituaient le fleuron de notre économie ont quasiment disparu;
Une politique économique qui fait tout sauf soutenir l’activité économique;
L’arbre à palabre, cette notion multiséculaire ancrée dans l’ADN des peuples africains et de nature à apaiser les tensions sociales, vous l’avez foulé au pied tout en affichant une indifférence notoire vis-à-vis de la crise anglophone;
L’apothéose étant le mépris observé à l’endroit des conventions internationales y compris la convention de Genève portant sur le droit des réfugiés que vous avez fait extrader du Nigéria voisin, au fallacieux motif qu’ils étaient des terroristes…tout comme Boko Haram l’ennemi public numéro un de toute la sous-région.
Dans l’incapacité de justifier votre dernier forfait, vous choisissez de laisser monter les rumeurs sur votre mort, afin de vous soustraire des critiques tout en vous attirant une nouvelle fois la sympathie de ceux parmi les 80% des Camerounais qui ne vous accordent plus aucune considération et n’éprouvent pour vous que du mépris.
Sachez Monsieur Biya que le plus dur pour vous commencera dès lors que vous aurez définitivement fermé les yeux, car nous n’osons imaginer un seul endroit au Cameroun où votre dépouille reposera en paix ou en dehors des chaînes qui rappelleront toujours aux uns et aux autres que ci-gît un condamné à titre posthume.
Arrêtez donc de faire le malade ou le mort et convoquer enfin un Dialogue National Inclusif qui serait le seul moyen de stopper le génocide en cours, d’apaiser les esprits et de réconcilier les Camerounais entre eux.
Monsieur Biya si le meilleur pour vous c’est de mourir au pouvoir, sachez que le pire c’est d’avoir une tombe entourée de Chaînes suite à une condamnation à titre posthume ; il vous appartient donc désormais de choisir !
Par nous et pour les générations futures, le combat continue !
Pour le CONSEIL des CAMEROUNAIS de la DIASPORA (CCD)
Le Général Robert WAFFO WANTO
Le Secrétaire Général Charles Lebelge JOMBI
Le Trésorier Administrateur Henri KINGUE KWATE