En marge de la conférence de presse donnée par les présidents Paul Biya et Emmanuel Macron, des questions ont fait réagir les internautes.

Amélie Tuilet, une journaliste de RFI demandait à Paul Biya s'il devrait toujours rester à la présidence Camerounaise ou partir.

C'est de là qu'est née la théorie de la soustraction de Biya tant repris sur les réseaux sociaux.

Les activistes Camerounais à l'instar de Framboise Ding n'ont pas laissé parti l'affaire. Elle revient et tacle le président du Cameroun, Paul Biya.

Voici l'intégralité de sa sortie


Il dit qu'il y a du bruit

Mais s'il y a encore fraude électorale dans ce pays c'est le grand frère du bruit qui va l'envoyer à la retraite au village.

Il serait très louable qu'il profite du Calme actuel pour préparer une réforme consensuelle du système électoral en vu d'une transition réellement démocratique. C'est la seule porte de sortie qui lui donne la chance de quitter le pouvoir avec les honneurs.

En attendant, il n'est pas superflu de dire que aucun Camerounais n'est prêt à subir le frankisme. Faut pas rêver que ce supplice soit accepté et c'est d'autant inacceptable que ce pays n'est pas une monarchie ou le fils succède au père dans des conditions antidémocratiques . C'est de l'imposture.

Pour imposer cette imposture, qui en réalité est un supplice, à un peuple qui vient de vivre 40 longues années sous le règne d'un régime anti démocratique , il faudrait préalablement acheter beaucoup d'armes pour faire face à des milliers de personnes acquises à la cause de la démocratie et disséminés dans tous les coins du pays . Il faudrait aussi réussir à les tuer tous et à marcher sur leurs cadavres...

Et puis il ne faut pas l'oublier. Un supplice qui dure très longtemps fini par créer lui-même les conditions nécessaires à la révolte. Les armes peuvent faire peur. Mais jamais ils ne font peur à l'homme révolté.

Aucun démocrate ne verra d'inconvénients dans l'idée d'une réforme consensuelle du système électoral qui est aussi le seul chemin pour une transition réellement démocratique dans ce pays.

AFDD