Opinions of Wednesday, 1 November 2023

Auteur: Albin Njilo

Import substitution: 'tout est compliqué chez nous au Cameroun'

Paul Biya le chef de l'Etat camerounais Paul Biya le chef de l'Etat camerounais

C'est curieux de voir les experts envahir les médias pour expliquer comment le processus d'import substitution nécessite des préalables tels des financements massifs dans les recherches.

Pour devenir premier producteur africain de riz, le Nigeria a fermé ses frontières aux importations de cette denrée en soutenant financièrement les producteurs locaux. On ne peut pas financer les agropoles de riz, financer les contrats plans avec la Semry et doubler les importations.

Les médias ont célébré le ministre du commerce parce qu'il avait réussi à faire lever par l'Inde la suspension sur l'exportation du riz.

Ce n'est pas ce que Paul Biya attend de ses collaborateurs lorsqu'il parlait d'import substitution dans son discours du 31 Décembre.

Le mois dernier le ministre du commerce à augmenté le plafond des importations d'huile de palme pour satisfaire les besoins des industries du secteur de production d'huile raffinée. Pourquoi ne pas les envoyer à Malentouen qui a un potentiel énorme pour l'huile de palme?

Pourquoi c'est toujours compliqué pour nos décideurs au Cameroun ?

A-t-on besoin des centres de recherches pour la fabrication des meubles , l'industrie textile ?Et les brevets d'inventions qui aujourd'hui sont dans le domaine public, qu'attend le Cameroun ?

Rapellons que Fotso Victor a créé Pilcam dans les années 70, le Cameroun fabriquait les batteries électriques.