Pauvre famille Biya. Des images terribles pour les "puristes" Africains, circulent sur la toile depuis quelques jours: elles rendraient malade un prêtre catholique "orthodoxe" tant elles vont à l'encontre des enseignements du Christ qui ont pourtant guidé les premiers pas du président de la République Paul Biya.
Cela provoque en moi quelques réactions :
1- EN TANT QUE PÈRE
Je compatis au sort qui frappe la famille présidentielle, non pas nécessairement à cause de l'orientation sexuelle de leur enfant, mais à cause de la mise sur la "place du marché" de pratiques non seulement condamnées par la loi, mais peu acceptées par notre communauté.
Je vois des parents jubiler face à ce spectacle désolant: je les invite à bien observer leurs enfants car il y a toujours parmi eux, un perturbé très lié "d'amitié " avec le diable.
En tous cas, ce n'est pas moi qui ait provoqué tant de maux de tête à mes parents au point que ma mère soit obligée d'utiliser, plus qu'il n'en fallait, le mot de "garnement" à mon encontre qui viendra donner des leçons.
2- EN TANT QUE CITOYEN CAMEROUNAIS
Normalement, un tel "malheur" qui frappe l'homme le plus puissant de ce pays devrait le pousser à une introspection sans complaisance.
Parce que ce qui le frappe aujourd'hui n'a aucune mesure avec la souffrance qu'il inflige à tous les Camerounais pratiquement depuis le 06 novembre 1982.
Sur ce plan, la dernière petite "escroquerie" consistant à faire reculer les élections législatives avant la présidentielle est une autre note défavorable à inscrire au passif de son lourd dossier. Nous avons là, un bon carburant pour alimenter une guerre civile.
Les Camerounais souffrent; meurent tous les jours à cause de la gestion scandaleuse de ce pays dont il est le principal responsable.
Malgré ses pouvoirs, Dieu et nos ancêtres viennent de lui infliger une "humiliation authentique": il devrait faire attention car ce n'est pas à l'ancien séminariste que je vais rappeler qu'avant de frapper très fort, ces derniers envoient parfois des avertissements plus ou moins sévères.