La qualité primordiale pour une personne ayant de grands projets est sa résilience.
La différence entre la plupart des autres et moi, c'est que, en raison de ma forte exposition médiatique, mes échecs sont publics.
Les autres affrontent des échecs similaires, parfois même plus graves, mais en privé, dans la discrétion, dans l'ombre, et cela peut parfois être plus dangereux. Car ils gardent tout pour eux, souffrent en silence, et parfois sombrent dans la dépression.
Moi je pratique de l’autodérision, parfois je me moque de mes propres échecs. Les gens en rient, se moquent de moi, pourtant en réalité c’est ma thérapie.
Nous ne sommes pas seulement des êtres humains, nous sommes avant tout des Camerounais, avec nos réalités et nos difficultés.
Et la qualité que nous devons cultiver pour faire face à tous les obstacles, les défis, les insultes, les calomnies auxquels nous sommes confrontés au quotidien dans la trajectoire qu’est notre réussite, c'est la résilience, qui se manifeste dans ma phrase célèbre :
« On ne pleure pas, c’est interdit de pleurer. Si tu pleures, trop grave. »
Ma philosophie de vie est simple : « J’irai d’échec en échec, jusqu’au succès !»