Dans une publication sur sa page Facebook, le journaliste Jean Bruno Tagne avoue qu'il lui est arrivé souvent de donner des gifles à ses enfants, lorsque ces derniers commettaient des actes répréhensibles. Mais l'ancien directeur de la Campagne de Samuel Eto'o s'est vite rendu compte que sa méthode, même si motivée par son amour pour ses enfants n'était pas la bonne. Il donne des conseils tirés d'un ouvrage. Celui de Auguste Patience.

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"La chicote ou le bonbon, il faut choisir. Oui je le confesse; j'ai parfois la mandale un peu facile. Mais par amour. Chaque gifle qu'un de mes enfants a reçue ou reçoit est affectueuse. Exactement comme les crochets de mon père ou les lanières de ma mère jadis. Et je n'en suis pas mort.

Auguste Patience dans son livre déconseille fermement la fessée. Elle donne les raisons pour lesquelles nous frappons nos enfants :

- la paresse; parce qu'il est plus facile de taper que de prendre du temps pour discuter avec son enfant;

- l'incompétence; surtout pour les enseignants et autres éducateurs qui trouvent dans la fessée un raccourci, etc.

Les conséquences de la bastonnade et de l'humiliation de nos enfants peuvent, écrit l'auteure, être dramatiques…

Ce livre m'a bouleversé. J'ai pris la résolution de ne plus taper. J'espère y arriver. Je vous le souhaite aussi".