De retour des obsèques de mon frère aîné, ma semaine a très mal commencé. J’ai lu des tonnes et des tonnes. Je me suis regardé dans un miroir et j’ai compris que je n’étais vraiment rien. Encore que je n’avais jamais pensé être plus grand que ma petite taille. Je me suis posé beaucoup de questions. J’ai regardé plus d’une fois mon passage à l’émission Tour d’horizon.
J’ai cherché à savoir comment après près de 20 ans de pratique et de responsabilité partout où je suis passé j’ai pu commettre ce que mon ami et talentueux journaliste Boris me reprochait. Peut-être du haut de mon maigre Bts il peut arriver que les mots sortent comme ils sortent. Croyez-moi. Je ne suis pas parfait. Je ne suis pas le plus formé, mais j’ai appris auprès des plus grands parmi lesquels Boris ce que je dois et ce que je ne dois pas.
J’ai aussi appris que mon métier est basé sur le doute. J’ai douté de la qualité des photos qui circulent sur le net sans les avoir attribué à quelqu’un. Surtout que je n’ai même pas accès aux publications de Boris. Le doute est la qualité première des journalistes du rang de Boris. Je ne sais pas si nos émissions sont regardées à Paris. Je comprends que le compte rendu à Boris a subi ce que les rapporteurs font.
Le grand frère Benjamin Azebaze est arrivé à la conclusion de malentendu. Moi Ze je n’aurai jamais la prétention de juger ou critiquer un confrère. Moi Ze je ne porte que le bagage qui est à ma taille. Moi Ze formé au rabais sur le plan professionnel, j’ai quand même grandi dans un environnement de respect. C’est ce respect pour vous tous qui me fait écrire ces mots.
Boris et Rodrigue Tongué étaient mes maillons forts quand je présentais canal presse. Ce respect demeure intact. Merci au grand frère Azebaze pour son rôle. J’approuve totalement la publication qu’il a faite. A présent j’essaie de préparer ma chronique quotidienne et le journal. Rendez-vous à 20h.