Opinions of Wednesday, 4 May 2016

Auteur: camer.be

Journalistes camerounais à l’épreuve de la répression

Ils sont torturés, menacés, intimidés et réduits au silence au quotidien.
La condition dans laquelle ils travaillent est de loin la plus exécrable qui puisse exister.

Il faut agir pour sauver les professionnels des médias camerounais du désastre
En instituant le 03 Mai de chaque année comme journée mondiale de la
Liberté de la Presse, les Nations Unies voudraient attirer l’attention des décideurs à travers le Monde sur la nécessité d’avoir une Presse Libre, capable d’exercer sans subir des pressions extérieures.

Mais malheureusement, cette liberté est beaucoup plus dans les discours politiciens, rien à voir avec la réalité sur le terrain.

La situation en Afrique et au Cameroun est d’autant plus préoccupante et déplorable que parfois, les hommes et les femmes de Médias ont du mal à se définir.

La pluralité des Médias ou Liberté de la Presse ?

C’est une question qui vaut bien la chandelle. En réalité, la pluralité des Médias ne saurait justifier la liberté de la presse dans un pays, puisque dans le fond, il faudra voir comment ces médias fonctionnent et par quelle alchimie ils parviennent à survivre.

Quelques évènements enregistrés ces derniers temps dans la région de l’Ouest sont la preuve par 9 que tout est mis en œuvre pour enterrer le métier du journalisme, pour des raisons politiques apparemment.

On se souvient du scénario de la place des fêtes de Bafoussam le 09 Mars dernier au cours de la cérémonie d’installation des nouveaux responsables du ministère de la défense.

Un gendarme sans galon avait torturé deux cameramen d’une chaîne de Télévision de la place, au point de les escroquer une somme de dix mille francs CFA.

Informé, le journaliste de la chaîne en question s’était rendu à la Légion de gendarmerie, réclamer cet argent. Il s’est retrouvé en Cellule où il va passer trois jours.

Il a fallu que sa famille vienne encore négocier avec 30.000Fcfa pour qu’il soit libre