Maurice Kamto pense qu'il est le candidat crédible, il gagnera l'élection présidentielle sans l'apport des autres leaders et il se trompe largement sur ce point. Il est naïf politiquement.

Cabral Libii estime qu'il est temps pour fédérer afin de battre le régime en place. Discours resté muet jusqu'à nos jours. Je me demande pourquoi l'opposition aime faire les discours sans suite.

Akere Muna est le seul candidat qui a un bon carnet d'adresses avec des relations politiques étrangères solides. Malheureusement, il n'a aucune base politique nationale. Son carnet d'adresses est inutile et pourtant l'opposition devait en profiter pour faire bouger les lignes.

Joshua Osih , S.e. Matomba , Hermine Patricia Tomaïno Ndam Njoya et bien d'autres ne dégagent pas selon moi les profils des candidats qui souhaitent gagner une élection présidentielle.

Christian Bomo Ntimbane est intéressant mais, il n'a pas un appareil politique, n'aura jamais les 300 signatures et il est impossible pour lui de réunir d'abord la caution pour candidater. Cheval non partant malheureusement.
L'élection présidentielle au Cameroun se joue entre 3 candidats à savoir:

Paul Biya
Maurice Kamto
Cabral Libii

Le régime en place a une avance considérable sur l'opposition. Il a des alliés solides et inébranlables: UNDP, MDR, FSNC, ANDP, G20.
En 2018, l'alliance de Maurice Kamto n'a même pas résisté 1 an après la défaite à l'élection présidentielle.

Malgré qu'ils sont au pouvoir et ont tous les moyens a leur disposition, ils font des alliances fortes et solides afin de garder la même position et l'opposition se bat pour ne pas s'unir afin de garder la même position d'opposants au régime RDPC.

Si l'opposition souhaite gagner les élections en 2025, elle doit d'abord s'unir et faire un bloc commun avec les mêmes revendications à savoir :

Dissolution de l'Assemblée Nationale, Sénat, Conseil Constitutionnel et Élecam.
Révision du code électoral en passant par le vote du peuple qui adoptera le nouveau code électoral,

Au cas contraire, toute participation de l'opposition à l'élection présidentielle de 2025 sera juste un accompagnement à la victoire du candidat du parti au pouvoir.