Opinions of Monday, 14 August 2017

Auteur: Prof Alain FOGUE TEDOM

L’Ambazonie: que comprendre de l'acte de brûler un drapeau

Drapeau camerounais brûlé                                               @imagecanstockphoto Drapeau camerounais brûlé @imagecanstockphoto

L'acte de brûler le drapeau de notre pays, la tenue RDPC, même si sous l'instigation de quelque élites obscurantistes de ce parti dans le Sud celui du MRC l'a été en public et de surcroît assumé, les écoles et les biens publics et privés n'est pas excusable mieux, il est condamnable.

Tout comme l'est le fait de faire tuer des citoyens aux mains nues qui expriment leur désaccord sur la manière dont ils sont gouvernés. Il s'agit dans ce cas, sous toutes les réserves, de crimes.

Un gouvernement frappé d'autisme qui discute avec des leaders puis les traite de terroristes au motif que ses vues ne sont pas toutes acceptées ou qui sequeste un haut magistrat puis désigné des émissaires très orgueilleux pour des lucratives et inopportunes campagnes d'exploitation d'un problème dont il refuse obstinément la solution pourtant incontournable esprit être soupçonnée de laisser pourrir la situation volontairement dans l'espoir de s'offrir sans le vraiment le mériter les dividendes d'un patriotisme "moutonier".

LIRE AUSSI:
Canada: le drapeau du Cameroun brulé, l’ambassade assiégée! Les leaders anglophones que je connais et dont certains sont actuellement en prison et poursuivis pour des crimes graves Après avoir été les interlocuteurs du pouvoir ne sont pas sécessionnistes. Ils l'ont dit a plusieurs reprise. Au contraire, on peut finalement penser qu'entre les faucons et securocrates du régime qui voient dans cette affaire le moyen de fatiguer encore plus les caisses de l'État, les jusqu'auboutistes du régime qui voient dans le pourrissement l'opportunité espèree d'échapper à la sanction électorale très probable en 2018, et les essessionnistes euphoriques, ils sont les seuls a penser République et a en payer de leurs personnes.

Nous ne devons pas aveuglement suivre le Gouvernement et les sécessionnistes dans cette affaire où la facture humaine, sociale, économique, politique, sécuritaire et diplomatique est déjà très lourde et peut encore s'alourdir si, tous ensemble, nous dis on pas STOP aux sécessionnistes et DIALOGUE aux amateurs de petits calculs politiques et égoïstes.

Les deux camps ne doivent pas nous prendre en otage. La République a parlé avec Boko Haram qui nous tue encore aujourd'hui, elle doit parler a ses Enfants, c'est son devoir.

LIRE AUSSI:
Canada: le drapeau du Cameroun brulé, l’ambassade assiégée!