Depuis 1982, cette région peuplée et politiquement avancée par rapport aux autres régions est conçue comme un bastion essentiel pour le "Renoue-vieux".
Sur les réseaux sociaux on n'hésite pas à qualifier l'Extrême-Nord de bétail électoral, mais le vrai bétail c'est celui qui vote son frère sans véritable projet, c'est celui qui dit qu'il n'y a pas d'opposition au Cameroun et qui chante tous les dimanches la gloire de Biya sur les plateaux de télévision. Le bétail électoral c'est bien ce jeune de 21 ans qui n'a pas de carte d'électeurs et qui dit "je suis apolitique".
L'Extrême-Nord sous Biya a été une colonie "bululand". Ses frères ont passé clairement leur temps engloutir l'argent du contribuable tel un affamé gargantuesque de Mogadiscio. Du Président de l'Assemblée Nationale au plus petit fonctionnaire, les louanges à l'égard de Paul BIYA sont similaires à celle rendu à Dionysos. "Le père dit que...., le nkoukouma dit que...."
Au seul nom de Biya, des vies ont été ôtées, des carrières brisées et la souffrance érigée en mode de gouvernance.
Biya tient l'Extrême-Nord par la famine et la propension de la peur. Cette année 2500 personnes souffrent de famine dans cette Région. Après on nous dira que Barthélémy a remporté les élections avec 85%, équivalent à son âge dans toutes les technologies.
Qu'a-t-il fait pour que cette région qui l'a souvent "voté" ? Du mépris et la construction d'une caste égoïste et exilée a Yaoundé :
Moins de 2 % de la population de l'Extrême-Nord a accès a l'eau potable, plus de 70% de la population sur les 4 millions qu'il y'a souffre de l'insécurité alimentaire, moins de 5% se soigne normalement, Paul Biya a créé des écoles pour financer son parti car seuls les entreprises des rdpcistes gagnent les marchés et exécutent mal le même marché.
Aucun département de l'Extrême-Nord n'a évolué sous le régime du "renoue-vieux".
Il n'y a pas eu renouvèlement de l'élite en 35 ans mais c'est tout simplement odieux. Fort de ce constat, Paul Biya a la voix de l'élite mais pas celle du peuple. L'élite est à Yaoundé et nous les jeunes avons appris des années de complicité. Nous avons été complices parce que nous avons refusé d'oser. Aujourd'hui, c'est le moment. Le plus grand malheur sera d'accepter de se représenter car nous sommes les plus nombreux à être inscrit, notre choix est clair. L'alternance se fera et cela par les urnes. Nous l'appellerons à respecter la voix du peuple.
Que Biya laisse la chance a un autre comme on la lui laissée en 1982 pour que nous voyons une autre République.
Nous arrivons à une année charnière et nous voulons la paix.
J'appelle les jeunes de l'extrême nord à renforcer les rangs du MRC.