Opinions of Wednesday, 2 March 2022

Auteur: Boris Bertolt

LIYEPLIMAL : voici comment le premier ministre et le secrétaire général de la primature ont favorisé le détournement de l’argent des pauvres

Joseph DION NGUTE et Seraphin Magloire FOUDA sont cités dans l'affaire Joseph DION NGUTE et Seraphin Magloire FOUDA sont cités dans l'affaire

Nous l’annoncions il y a quelques jours. Les complices de l’arnaque d’Emile Parfait Simb seront bientôt dévoilés. C’était un rendez-vous que donnait Boris Bertolt aux Camerounais.

Ce mercredi 2 mars 2022, le journaliste sort la première partie de ses analyses.

Selon lui, le premier ministre Joseph DION NGUTE et le secrétaire général de la primature Seraphin Magloire FOUDA ont favorisé le détournement de l’argent des pauvres.

La rédaction de camerounweb vous livre l’intégralité de son analyse


LE PREMIER MINISTRE ET LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA PRIMATURE ONT FERMÉ LES YEUX SUR LIYEPLIMAL (Acte 1)

L’absence d’application des interdictions d'activité prononcées en 2019 et 2020 par la COSUMAF puis en Octobre 2020 par le MINFI est dû parfois à l'incompétence, davantage à la cupidité des départements ministériels spécialisés du Gouvernement, de la Cosumaf, de la BEAC.

Alertés il y a cinq mois, par un Cabinet de Lobbying, sur les risques que l’absence de fermeté faisait courir à un pays fragilisé par toutes sortes de crises, les autorités concernées ont eu des réactions plus que tièdes.

Les voici ceux qui se sont tus et ont favorisé le détournement de l’argent des pauvres (ACTE 1).

Joseph DION NGUTE, le premier ministre et Seraphin Magloire FOUDA, le secrétaire général des services du premier ministre.

Saisi par un mémorandum qui relevait les dangers de l'absence de fermeté dans l'application des interdictions d'activité d'une vingtaine d'opérateurs de "cryptomonnaie" dont LIYEPLIMAL, Joseph DION NGUTE, a renvoyé la patate chaude, 5 jours après à Seraphin Magloire FOUDA qui l'a enterré dans ses classeurs.

Les relances successives n'ont pas eu raison de leur détermination à ne prendre aucune mesure pour aider la coordination de l'action gouvernementale et faire intervenir le ministre de la Justice, Laurent ESSO et le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji pour procéder effectivement aux fermetures et remboursements des souscripteurs.