Normalement, dans ce cas échéant, nous souhaitons de la plus simple de manière décrire et diagnostiquer comment l’opposition Camerounaise de nos jours ne peut gagner les élections prochaines, outre de faire bloc derrière un candidat indépendant, et non derrière une figure de l’opposition connue : ce sera le seul recours face à l’alternance et face à l’alternative, voire le changement et la rupture.
En d’autres termes, l’ultime solution sinon, la seule solution pour les vingt-trois (23) millions de Camerounais qui attendent, espèrent, et rêvent d’un autre Cameroun depuis l’indépendance est désormais d’actualité. Car le peuple Camerounais en a vraiment marre et ne peut continuer à supporter, à regarder le monde changer sans être ces agents du changement.
Une raison évidente pour nous animer et emmener à prendre nos responsabilités dans les prochains mois de cette année en cours - et de pouvoir diriger et renforcer notre capacité à trouver les options intéressantes pour notre peuple et pour notre pays.
Une candidature indépendante, si nous souhaitons prendre notre destin en main, durant les prochaines élections présidentielles nous semble le plus adéquat et rationnel choix pour tous ceux et pour toutes celles aspirant au changement. Nous pensons que l’heure est venue, le moment est arrivé de nous prendre en charge et de rompre avec le pouvoir impérialiste depuis cinquante-sept (57) ans, voire depuis les indépendances en Afrique.
Il y va également s’en dire qu’aujourd’hui qu’aucune perspective n’est envisageable pour le changement, et ne serait ni favorable, ni faisable, voire effective si nous souhaitons donner une autre vision de notre pays à la population martyrisée et résignée à elle-même. Sans quoi, nous aurons encore et toujours le peuple qui souffre et qui meurt à petit feu : en vain ! Mais alors, il est surement temps d’agir en conséquence.
Les principaux partis politiques de l’opposition Camerounaise d’aujourd’hui sont d’ailleurs phagocytés, voire inféodés par le pouvoir en place pour ainsi les réduire à leur solde dont nous savons déjà l’issu de ce scrutin, si nous nous aventurons à laisser une fois de plus les leaders de ses partis prospérer et se représenter à cause de notre laxisme et de notre naïveté perpétuelle.
C’est à nous de savoir ce qui nous attend relativement dans cette bataille à venir !
Raison pour laquelle il est souhaitable de nos jours de regarder cette réalité en face, et de prendre une décision unanime, inconditionnelle et commune pour tous : celle de soutenir un Candidat indépendant – et non de l’opposition traditionnelle. Celle de choisir un candidat ou une candidate indépendant (e) qui propose une vision pour notre pays dans un projet politique inclusif, une personne intègre, voire providentielle selon les exigences, pour ne pas dire les priorités de l’heure : solution dument implacable pour la rupture, voire de l’alternative ! C’est en tout cas ce que nous pensons apporter comme solution prochaine concernant nos nombreuses revendications, voire nos nombreux souhaits pour le changement désormais imminent pour ne pas dire irrévocable !
Car au vu des choses qui se passent et se déroulent dans ce monde en ébullition, pour ne pas souligner le cas de la Gambie qui a surpris tout le monde, nous voyons en tout état et cause les changements des régimes et des dirigeants par les groupes de jeunes dynamiques et engagés pour se réapproprier leur patrimoine et leur destin pour garantir leur avenir et leur futur.
Nous n’en ferons pas les mêmes erreurs qui se sont déroulées dans ces pays. Par conséquent, nous serons tout de même vigilants et relativement organisés pour avoir une alternance pacifique, responsable et surtout démocratique.
L’INERTIE DU LEADERSHIP DE L’OPPOSITION
L’opposition Camerounaise dans l’ensemble a montré non seulement leur absence dans notre pays pour leur non-implication dans les affaires sérieuses de la nation, leur limite également, pour critiquer correctement les manquements du parti au pouvoir, mais elle a aussi refusé d’appliquer la politique de rapport de force à travers leur unité et leur solidarité : dans cette perspective de changement à tous les niveaux. Nous ne resterons pas insensibles à ces incongruités de la gestion à la fois catastrophique, partisane, égoïste, divisée, et aussi de leur amateurisme.
Tout d’abord, après les différents congrès effectués ces dernières années et ces derniers mois auprès des partis de l’opposition au Cameroun, en commençant « par le SDF, » L’UNDP, L’UDC, outre L’UPC qui a opté pour l’alternance, les autres sont restés sans changements, et ont campé sur leur ancienneté. En maintenant leur leader datant, lesquels sont restés les principaux Maitres du jeu à la tête de leur propre parti, sans pouvoir altérer ou alterner leur poste de président de parti devenu à vie pour ces leaders qui ne veulent guère vieillir. Lorsque nous évoquons d’ailleurs le renouvellement de notre classe politique et dirigeante tous azimuts.
Comment donc rompre avec cette attitude, clamant et claironnant ainsi leur accès à la magistrature suprême sans nous donner relativement ici, l’exemple de démocratie et d’alternance, dans la partie préliminaire que prévaut la gestion du pays entier dans l’opposition ? Car dans leur propre formation politique, il est rare de voir émerger de nouvelles figures, si on peut parler de l’alternance. Quand bien même ils ne font guère l’unanimité auprès même de leur propre formation politique, lesquels n’influencent guère la jeunesse alternative ou encore impacter l’opinion de la société civile.
Ainsi, si ces prétendants leaders ne peuvent comprendre que nous sommes dans un mode qui bouge désormais et qui change constamment avec la nouvelle génération, allons-nous donc atteindre nos objectifs ; si déjà dans ces formations politiques, il existe encore et toujours un problème d’alternance, un problème de rajeunissement, un problème certes de renouvellement d’hommes et de femmes pour la relève ?
Comment et par quel moyen la jeunesse pourrait-elle se permettre de devenir maitre de son destin si les anciens ont décidé de confisquer le leadership tous azimuts, même face à leur inertie, face à leur laxisme, face à leur inconséquence - en s’accaparant de tous les avantages, sans pouvoir permettre une quelconque alternance ? Car voués aux gémonies de leur avidité, ils ne peuvent permettre aux jeunes de s’exprimer, d’assurer la relève et surtout d’assumer ces fonctions réservées seulement aux octogénaires de chez nous ?
Autant d’interrogations qui nous ont certes poussées à prendre cette décision courageuse et indispensable, voire nécessaire pour sauver notre vie et garantir l’avenir de nos concitoyens Camerounais et celle de nos enfants. Car en effet, pour qu’il y’ ait une véritable alternative et alternance dans notre pays, on se doit en tant que citoyen libre et activiste pour le changement, de donner une orientation pour le futur de nos jeunes frères et sœurs, ainsi que pour nos enfants.
C’est ainsi que je compte démontrer dans cette rédaction succincte que l’opposition Camerounaise n’aura guère d’impact sur la jeunesse désormais ou tout au moins, leur implication pour un changement serait inefficiente et sans objet. Car, il serait certes difficile d’y arriver dans ce cas échéant ! La majorité de l’opposition Camerounaise est caractérisée et synchronisée pour leur gain personnel et individuel outre l’intérêt de la nation entière. Une étape à ne pas négliger, voire à ne pas laisser sans voir de plus près.
Mais alors, si à ce niveau d’engagement l’on doit relativement travailler pour l’alternance et la rupture durant les élections prochaines, eh bien, il est aussi clairvoyant de rétracter les parcours, les fautes, les erreurs, et les compromis inutiles que continuent de faire l’opposition Camerounaise jusqu’à nos jours, jetant ainsi le discrédit de ce que nous voulons de l’avenir de notre pays.
LA PROVIDENCE ?
Pour les candidats providentiels, il est encore rare de le citer et de les détecter. On peut citer entre autres les candidats déclarés à l’instar de Me Akére Muna, après avoir passé toute une vie à travers son paternel étant nourrit, soutenu et entretenu par le pouvoir en place ou le régime de Yaoundé, ce compatriote décide de combattre et même de challenger le RDPC aux élections présidentielles pour la deuxième fois après l’échec sans appel de l’ainé Bernard Muna : de qui se moque-t-on ? On peut également citer le président du MRC - le parti de l’opposition nouvellement entré en jeu, déjà sept (7) ans de vies seulement.
Ce parti a également eu des résultats certes encourageants dans l’ensemble depuis ce temps. On parle d’un député à l’assemblée Nationale et dix-neuf (19) conseillers municipaux. Car, le leader de ce parti penserait fédérer son parti avec celui du Social Democratic Front (SDF) - non pas pour s’aligner derrière le chairman Jhon Fru Ndi, mais, pour simplement devenir lui, le candidat de l’opposition unique.
Peine perdu car nous le savons, le chairman n’acceptera guère de suivre quiconque restera au travers de son chemin. L’expérience a montré qu’à la suite de la conférence nationale souveraine en 1992, dite tripartite, le boycott d’élections législatives par le SDF fut un acte certes délétère pour l’opposition Camerounaise, et surtout des compromis qui ont permis au parti au pouvoir d’avoir la majorité des sièges absolus à l’assemblée, lorsque les partis comme l’UNDP, le MDR, et l’UPC, les principaux partis de l’opposition avaient obtenu un score certes éloquent.
Nous avons également assisté les partis alliés comme l’UDC d’Adamou Ndam Njoya, lequel avait évité de participer à ces élections pour faire asseoir leur hégémonie dans cette bataille pour le changement et l’alternance. Double hélas ! Car, ces partis, s’ils étaient unis et fidèles comme il se doit, voire solidaire pour l’intérêt général, nous n’en serions surement pas dans ces conditions (déplorables) factuelles. Nous pouvons souligner entre autres ces partis trahis et déçus par le Social Democratic Front (SDF) pour n’avoir pas été de connivence avec ses alliés. Nous pouvons remarquer ce qui se déroule depuis dans ces partis qui n’acceptent guère de laisser d’autres figures émerger dans ces différentes formations politiques.
Vu sur cet angle, on ne saurait ici dire que l’opposition sera unie derrière M. Adamou Ndam Njoya, ni derrière Bello Bouba Maigari, ni derrière Issah Tchiroma avec son parti le FSNC (Front pour le Salut National), ni derrière Me Akere Muna - ou encore derrière le Pr. Maurice Kamto du MRC. Lequel me semble être un leader de l’opposition beaucoup cité dans certaines affaires de conflits d’intérêt ou de délit d’initié pour son cabinet, lorsque ce dernier travaillait dans le gouvernement de M. Paul Biya.
Non seulement par la presse et la société civile, mais, aussi par l’intelligentsia Camerounaise à travers son parcours et ses quelques déboires. Car ce dernier ne pourrait garantir l’absolue crédibilité ou ressembler tous les partis de l’opposition en somme, voire faire l’unanimité s’il advenait à faire bloc pour une opposition unique face au parti au pouvoir. Dans ce cas – que faire ?
L’ALTERNATIVE ?
Fort de ses nombreuses raisons sus-évoquées et soulignées entre autres, les différents partis de ces envergures semblent être décrédibilisés et désunis pour former un roc ou un bloc contre le principal parti au pouvoir depuis les indépendances. L’extension d’ailleurs de l’UC, puis, de l’UNC devenu à Bamenda, le RDPC le 24 Mars 1985 sous M. Paul Biya Président de la République du Cameroun depuis 1982 s’avère être jusqu’ici, le parti de tout le monde, le parti de la bourgeoisie Camerounaise, voire le parti des indécis pour le changement.
Ce, surement à cause de l’impertinence des partis politiques de l’opposition Camerounaise. Nous pouvons ainsi remarquer ces incongruités par l’incohérence de stratégies et de vision réelle pour l’avenir du Cameroun.
Alors, comment cette opposition fragilisée, phagocytée, inféodée, divisée, voire inerte et inapte pour ne pas dire obsolète pourrait être à la hauteur durant les présidentielles prochaines sans nous mettre encore en touche pendant sept (7) années supplémentaires ?
Comment allons-nous procéder et nous orienter dans cette dynamique sans éviter de tomber sous les mêmes pièges depuis plusieurs décennies dans notre pays avec ces partis leaders qui ont montré leur limite jusqu’ici ? Comment accepter que cette classe politique démesurée et absolument décalée de notre réalité soit encore au-devant de la scène, lorsque nous avons un problème majeur à régler qui est la crise Anglophone de nos jours ?
Voilà là, autant de questions à répondre et des solutions à apporter au sein de notre pays afin d’éclairer la jeunesse Camerounaise qui en a marre de recommencer à zéro à chaque fois, pour la partie Anglophone du pays et le grand Nord, voire pour un véritable changement ou alternative au pays de Jhon Ngu Foncha et de Roland Felix Moumie. Quelle réponse ou alternative réserve donc la jeunesse camerounaise pour leur avenir et celui de notre pays à tous ?
Que pouvons-nous espérer néanmoins durant cette année électorale majeure et inédite si nous ne sommes pas convaincus du leadership qui nous présente leur vision aujourd’hui ? Qu’aurions-nous au bout de ces élections qui s’opéreront dans au moins dix (10) dès maintenant ?
En tout cas, c’est à la population Camerounaise de répondre concrètement, objectivement, et surtout démocratiquement à ces questions face à leur destin et face a leur obligation. Car le seul recours ici sera la réponse du peuple Camerounais convaincu de la situation sociopolitique de notre pays face à celui ou celle qui présentera les arguments convaincants voire rationnels pour leur destinée. Nous y sommes – et nous observerons radicalement les hostilités jusqu’au bout. Car nous sommes pour la relève et la rupture !