Le Président du Tribunal de Grande Instance du Mfoundi, M. Camille Faustin Alima a renvoyé, au jeudi 31 octobre 2024, le prononcé du verdict dans l’affaire qui m’oppose à M. Erik Essousse, Directeur Général d’Elections Cameroon (ELECAM), qui persiste à violer la loi en refusant de publier la LISTE ÉLECTORALE NATIONALE du Cameroun.
Contrairement à ce que prétend M. Erik Essousse, le fait que mon nom figure sur la liste provisoire affichée à l’antenne d’ELECAM de la commune de Yaoundé 1er ne peut pas forcément signifier que ce nom figurera avec certitude sur la LISTE ELECTORALE NATIONALE qui est considérée par le Code Électoral comme la seule liste ayant un caractère définitif.
La dissimulation de la LISTE ELECTORALE NATIONALE par le Directeur Général d’ELECAM a notamment pour conséquences :
- d’empêcher les nouveaux inscrits de vérifier si leurs inscriptions ont été effectivement prises en compte ;
- d’empêcher ceux dont les inscriptions n’auront pas été prises en compte de faire des réclamations en saisissant le Conseil Electoral d’ELECAM et, éventuellement, la Cour d’Appel du Centre ;
- d’empêcher ceux qui se sont inscrits au cours des années antérieurs de vérifier s’ils ont été radiés ou pas ;
- d’empêcher toute visibilité sur l’évolution du nombre des camerounais effectivement inscrits…
J’invite M. Eric Essousse, qui prétend qu’il est impossible de publier une liste comportant plus de 8 millions d’inscrits, de bien vouloir prendre attache avec la Commission Électorale Indépendante de Côte d’Ivoire qui a mis à la disposition des ivoiriens la liste électorale nationale qui comporte plus huit millions d’inscrits…