Opinions of Wednesday, 5 April 2017

Auteur: folionews.info

La jeunesse Kamer dans l’abîme de la dépravation des mœurs

Les jeunes filles à défaut d’être complètement nues sont en cache sexe Les jeunes filles à défaut d’être complètement nues sont en cache sexe

L’école Camerounaise qui demande déjà à être “revisitée” est mise en mal depuis quelques temps par de multiples scandales. Chez nous, l’assemblée nationale à pour rôle ‘adopté’ ce que j’appelle les “ lois maladroite” et du coup, pas le temps de s’occuper des questions essentielles qui touchent notre société. Toutes choses qui nous invitent et nous interpellent. D’où cette première chronique que je vous invite à lire et à réagir par la suite …

La nature des images qui passent sur le petit écran, sur les réseaux sociaux et les conduites vestimentaires et civiques de nos jeunes frères ne sont point de nature tranquillisante. Dans la plus part des vidéos qui circulent, l’exhibition des parties intimes du corps chez les jeunes filles, l’alcoolisme, le tabagisme et l’homosexualité occupent la majeure partie du temps. Pour un pays comme le nôtre qui doit tout miser sur sa jeunesse l’avenir est incertain. La dépravation des mœurs bat son plein.

La situation est telle qu’on est en droit de se poser une kyrielle de questions. Quel est l’idéal de la jeunesse Camerounaise du 21ème siècle? Peut- on gager sur la bonne gestion de l’héritage par les jeunes de notre pays à la suite de leurs ‘Grands pères’? Les médias Camerounais sont-ils conscients de l’influence de leurs programmes sur le comportement des jeunes?

Il ne faut pas minutes devant le petit écran de son smartphone ou sa tablette pour se distraire jusqu’ à désolation. La culture, non, on ne parlera pas de culture mais d’acculturation dégoutante qui s’invite dans notre illustre société. Certains jeunes en panne d’inspiration, pourrissent l’univers médiatique et salissent certaines valeureuses corporations. La morale entièrement foulée au pied, leurs sujets se limitent au sexe ou pour employer le thème approprié et à l’amour dont ils ignorent la quintessence. Pourquoi cherche-t-on toujours à singer, à vouloir imiter les autres? Les jeunes filles à défaut d’être complètement nues sont en cache sexe. Elles exhibent les parties érotiques du corps, ou sont dans les bras des chimpanzés habillés qui se disent artistes. Le bal de ces ‘clips’ sur nos chaînes de télévision à un moment où la restauration des valeurs endogènes agite l’opinion publique est inexplicable. L’habitude vestimentaire des jeunes, notamment les filles en dit long sur l’envergure de la dépravation des mœurs au Kamer. Dans les centres d’éducation –collèges et universités- les occasions de manifestations culturelles où les sorties pédagogiques se transforment en des moments de débauches.

Mais où allons-nous? Question surprenante mais pertinente au regard du cauchemar auquel on est condamné. Une réponse qui sans doute doit surgir dans l’esprit de tous.

Au vu et au su des autorités, des buvettes, des maisons closes poussent comme des champignons. Les films pornographiques se vendent comme de la friandise. L’incivisme est devenu une habitude et chacun peut du jour au lendemain se permettre le luxe qu’il veut, pourvu qu’il ait les moyens. Des moyens que les jeunes n’ont plus de difficulté à trouver parce que devenus des cybercriminels.

«C’est au bout de l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle» a-t-on appris de Jean Pliya. Dans l’état actuel des choses, cette-nouvelle corde risque de manquer dès que le besoin se fera sentir. Et quand la dépravation des mœurs aura atteint son paroxysme, la nation tremblera.

Construire des infrastructures de nouvelles générations, lancer des réformes, mobiliser des ressources économiques, sont tous des actes louables mais sans une relève de qualité ce serait peine perdue.

J’étais juste de passage et je vous laisse matière à cogiter