D’aucuns pensent qu’il devra pleinement se servir de son expérience professionnelle pour s’en sortir.
La «mauvaise gouvernance hospitalière, lutte contre la corruption, promotion du dialogue social, de la transparence et de l’équité dans la gestion des conflits, lutte contre des trafics d’organes humains», des défis auxquels devra faire face Louis Richard Njock le nouveau Directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala.
Selon le quotidien Le Messager édition du 15 avril 2016, il hérite tout simplement d’un «panier à crabes» dans lequel «des réseaux s’affrontent». À tord, car d’aucuns s’interrogent sur la capacité de ce dernier à pouvoir diriger cette institution sanitaire.
Sera-t-il à la hauteur ? La question défraie la chronique sur les réseaux sociaux. «Si pour les uns il en est capable, pour d’autres les moins nombreux la tâche ne sera pas des plus aisées».
Le Messager déclare que celui-ci devra mettre un point d’honneur tant sur l’éthique professionnelle que sur une meilleure répartition des primes et quotes-parts du personnel conformément à la note d’information n°0017/ni/Minsanté/dhl du 10 février 2015 relative à la régularisation des erreurs constatées dans le paiement des primes et quotes-parts du mois de janvier 2015.
Le journal indique aussi qu’André Mama Foudale ministre de la Santé publique ne recommandera pas certainement au nouveau Directeur d’aller sur la voie de Jean II Dissongo l’ancien Directeur, ni de poursuivre son œuvre. Il va être question «d’aller au-delà afin de réhabiliter ce mouroir», écrit-il. Tout de même les langues s’accordent pour reconnaître sa «grande expérience professionnelle».
Sa carrière et son bagage académique en disent long. En 1993 il fait ses classes en milieu hospitalier comme médecin généraliste à l’Hôpital Général de Douala. Ensuite il sert de façon successive comme premier responsable à l’hôpital de district de Bonassama et à l’hôpital régional annexe d’Edea.
En 1999 il entame une carrière d’Universitaire à la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé 1. Aujourd’hui il y est Professeur titulaire.