La presse n’est pas libre au Cameroun parce que le politique fait pression pour que les médias doivent se limiter à dire ce que le pouvoir veut entendre et quand il veut.
La presse n’est pas également libre parce que dans ce milieu, se trouvent des personnes qui ne savent rien concernant les questions d’éthique et de déontologie en matière de la communication sociale.
Ce sont ces personneslà qui sont parfois utilisées par d’autres gens pour calomnier certains citoyens. Je veux dire par là que la presse est victime d’une instrumentalisation de certains hommes du pouvoir.
Pour garantir la liberté des médias au Cameroun, l’Etat doit rendre aux journalistes leur dignité matérielle et sociale. Cette dignité passe par exemple par la restructuration des instituts en charge de la formation des journalistes.
Les programmes de formation d’un institut comme l’Esstic sont caducs. Dans les instituts privés la situation est encore plus grave.
Sur le plan interne, il faut que les journalistes fassent le ménage en dénonçant leurs confrères qui ne travaillent pas selon les règles d’éthique et de déontologie.