Opinions of Thursday, 8 October 2015

Auteur: Jean Baptiste Ketchaten

La ville de Douala en chantier

La journée de l’Habitat célébrée à Douala a permis d’évaluer la situation et d’annoncer des mesures.

Entre le souvenir de la catastrophe des inondations géantes de juin dernier, le désordre urbain quasi permanent et la volonté des autorités de circonscrire les méfaits de l’urbanisation sauvage tout en fournissant aux citadins un cadre agréable de vie…

La journée mondiale de l’Habitat a été célébrée à Douala. Le message du Secrétaire général des Nations unies lu en cette circonstance parlait de la nécessité de disposer d’espaces publics ouverts à tous.

Pour le Cameroun et l’Onu, les soucis sont donc partagés. Faire des marchés, des lieux de loisirs ou de sport, des toilettes publiques, des routes et trottoirs des endroits où le tout venant peut rentrer et tirer profit, c’est garantir le développement économique et la paix sociale.

De la coupe aux lèvres cependant, il y a un long chemin jonché d’obstacles. Les Nations unies estiment que c’est par le dialogue (autorités, populations et autres acteurs) que l’on parviendra à les franchir. Au plan national, l’on ne pense pas moins.

Mais l’Etat va continuer, a promis Dimani Balla, le représentant du gouverneur du Littoral à la cérémonie marquant la célébration, à appuyer les autorités administratives et communales pour réprimer l’anarchie en ville.

Il compte investir dans le même temps : infrastructures de logements, de transport, etc. Et dans le cas particulier de Douala l’on peut attendre un corridor de 17 km qui va permettre de relier le centre ville au PK17 dans la lointaine banlieue est. Entre autres réalisations prévues.