Opinions of Wednesday, 22 June 2016

Auteur: Jean Lambert Belinga

Le Minsante sur l'autel du sacrifice

Les stratégies de déstabilisation contre certains fidèles de Paul Biya montent en puissance, Mama Fouda compterait de plus en plus de détracteurs au sein du Mfoundi à cause de son intégrité morale et sa force de persuasion à garantir le 100% au RDPC à Yaoundé III. Les mercenaires sont mis à contribution pour l’éliminer physiquement ou politiquement.

Ceux qui brandissent Des cartons d’inquiétudes à la présidentielle 2018 au Cameroun n’ont pas tort. Loin de toute imagination, les réseaux tapis dans l’ombre s’apprêteraient à sortir devant le public pour demander à Paul Biya de quitter le pouvoir. Pour se faire, il faut commencer par fragiliser les baroudeurs du RDPC recensés dans les circonscriptions politiques populaires.

L’atteinte à la fortune publique reste ainsi un argument solide pour ces malins rusés dans leur volonté manifeste de coller des motifs à leurs cibles. Face à cette machination mise en oeuvre pour neutraliser André Mama Fouda dans sa carrière gouvernementale, nous serons même tentés de dire qu’aucun coup de vol perpétré dans sa résidence au lieu-dit Obobogo n’a fait l’objet d’un butin de 5 millions FCFA. Les adeptes des gros chiffres pompent des sommes faramineuses pour démontrer à Paul Biya combien son ministre garde l’argent chez lui et de quelle origine proviennent ces capitaux ?

De plus, le statut social de membre du gouvernement dont bénéficie André Mama Fouda veut que toute tentative de braquage chez lui fasse l’objet de commentaires et analyses quant on sait que chaque nuit à Yaoundé, les braqueurs et malfrats investissent les domiciles pour dépouiller les personnes qu’ils soupçonnent avoir de l’argent. Le démenti est clair et assez étoffé pour confirmer que les braqueurs n’ont jamais emporté les montants spectaculaires relayés par les journaux.

Comme en 2015, le compte à rebours d’un remaniement ministériel permet aux mercenaires de la plume sèche de cibler 08 ministres, oiseaux de mauvais augure. Et cela s’est passé le 02 octobre quand Paul Biya limogeait Essimi Menye, Amba Salla, Amah Tutu Muna, Bapes Bapes, Bakang Mbock, Emmanuel Bondé et Jean Pierre biyiti Bi Essam sans oublier Adou Garoua. Apres une accalmie gouvernementale de plus de 08 mois, une autre liste des ministres à sacrifier défraye la chronique et André Mama Fouda n’y manque pas pour des raisons non fondées.

Aucune enquête judiciaire contre lui, son département ne connait pas de soucis de gouvernance, les incidents dans les hôpitaux sont l’émanation d’une conscience professionnelle des personnels en perte de vitesse alors que notre pays en 09 ans a enregistré une croissance spectaculaire dans la réalisation des infrastructures hospitalières de référence. Un tel bilan ne peut en aucun cas augmenter les amitiés ou la sympathie à Mama Fouda architecte principal de ces oeuvres étatiques.