Chacun a le sentiment que Paul Biya est en fin de règne et livre son dernier combat soit pour se maintenir au pouvoir soit pour se maintenir en vie, compte tenu de son âge, 83 ans. Deux camps sont en compétition ici :
1) celui de ses partisans qui souhaitent anticiper l’élection présidentielle pour renouveler son mandat.
Ceux-ci redoutent que leur candidat ne soit pris de court par la nature et ne puisse être à mesure de battre campagne en Octobre 2018, si le calendrier normal est suivi, car Paul Biya aurait alors 92 ans à la fin de son septennat.
Pour cette raison ils souhaiteraient dans la foulée une modification constitutionnelle pour ramener le mandat présidentielle à 5 ans renouvelable une seule fois, de sorte que leur candidat puisse être au pouvoir à 90 ans et sans doute à 95 ans quand il renouvellera son dernier mandat s’il est toujours en vie.
Nelson Mandela n’était-il pas toujours en vie à 94 ans se disent –il ! Ce scénario a déjà présidé à l’élaboration de la constitution de 1996, résultat de la tripartite issue à la fin des villes mortes dans les années 90.
La constitution a alors limité le mandant présidentiel à 7 ans renouvelable une seule fois.
Ce qui a donné la paix au régime jusqu’en février 2008 lorsque la ruse éventrée, Biya a procédé à la levée de verrou constitutionnel pour se représenter en 2011 en s’assurant la possibilité d’un prochain mandant en 2018.
C’est le même scénario qui sous-tend les appels du peuple du parti au pouvoir RDPC à la candidature du président Biya, c’est ce que l’on pourrait appeler l’Agenda caché du président.
C’est cet agenda qui est discuté avec les partenaires de Biya, la France notamment et les Etats Unis d’Amérique dans une certaine mesure.
Les implications de cet agenda sont liées à la succession de Paul Biya.
Comment assurer à ses partenaires internes et externes une succession qui favorise leurs privilèges exorbitants pour ses partenaires internes et qui favorise les affaires pour ses partenaires externes ? Tel est le schéma directeur de ce qui entoure l’appel à la candidature de Paul Biya et à l’élection anticipée vraisemblablement au début de l’année 2017.
2) Celui de l’opposition au président Paul Biya qui est brutalement réprimé chaque fois qu’il veut faire savoir les raisons de son opposition. L’opposition ici n’est pas prise seulement au sens des partis politiques mais de tout le peuple qui n’est pas d’accord avec la politique de Paul Biya et qui s’y oppose soit à l’intérieur des partis politiques soit à l’extérieure de celui-ci.
Pour ce camp il n’est pas démocratique changer les règles du jeu au cours du match et le régime de Paul Biya démontre une tendance répétée à la dictature qui n’autorise aucun dialogue démocratique serein ni pacifique.
D’une part il favorise l’expression aux partisans de l’organisation d’une élection présidentielle anticipée et de l’autre il brutalise les opposants à ce projet.
Parmi ceux-ci il y a ceux qui demandent au président de prendre sa retraite politique au vu de son âge avancé, quoique la constitution taillée sur la mesure de Paul Biya n’ait pas prévue pareille limitation, mais il y a aussi ceux qui soutiennent qu’une modification de la loi fondamentale et une organisation de l’élection présidentielle anticipée sont contraire aux règles démocratiques car elles participent de la ruse pour se maintenir à vie au pouvoir et ne jamais permettre l’alternance au pouvoir politique au Cameroun .
Le pouvoir de Paul Biya utiliserait donc ici deux des techniques chères à Nicolas Machiavel, la ruse et la violence pour se maintenir au pouvoir : C’est donc un pouvoir oppressif et comme dit Nelson Mandela il appartient à l’oppresseur de déterminer le choix des armes pendant un conflit.
Si l’oppression choisit l’arme du dialogue pacifique, alors le peuple doit choisir la même arme, mais s’il choisit les armes de la violence, alors le peuple a la légitime défense de prendre les mêmes armes de la violence contre l’oppresseur.
3) Il y a un troisième camp que je n’ai pas voulu mentionner en raison des conséquences de leur position qui profite au régime en place. C’est le camp de ceux qui attendent que la nature ait raison du président Biya.
A ceux-là je rappelle que Biya leur avait donné rendez-vous dans 20 ans pour ses obsèques lorsque le bruit sur sa mort en Suisse avait couru le pays et qu’il a à peine entamé la moitié des 20 ans ! Non ce serait une grave erreur et d’une grande lâcheté d’attendre que le président Biya meure au pouvoir dans l’espoir que le régime changera !
Il ne s’agit pas ici d’un individu mais d’un groupe d’individus très minoritaires qui ont mis en place un système de dictature féroce fondée sur le clientélisme-récompense des serviteurs zélés et la prise en otage-torture des fonctionnaires et qu’il faut abattre.
Parmi les partisans de ce statu quo se recrutent des neutres, des soi-disant apolitiques, y compris certains journalistes, certains avocats pour nommer les corporations dont le destin ou la formation est de s’impliquer dans les conflits, il y a aussi des poltrons, des lâches que l’on retrouve dans tous les conflits.
Monseigneur Desmond TUTU affirme que dans un conflit «si tu es neutre en situation d’injustice c’est que tu as choisi le coté de l’oppresseur ». C’est fort de cela que je les classe au rang du pouvoir oppressif de Paul Biya. Ils sont là sur la toile, sur leur clavier ou planqués dans leur maison attendant la fin du conflit pour jubiler avec le vainqueur quel qu’il soit.
Ils ne sont donc pas intéressants pour notre analyse puisqu’ils gonflent les rangs du parti au pouvoir.
Voilà planter le décor des protagonistes de la bataille politique qui se livre au crépuscule de la fin de règne de Paul Biya qui livre son dernier combat contre son peuple.
La question se pose de savoir si c’est le peuple qui livre son dernier combat contre Paul Biya ou l’inverse ? Il ne fait l’ombre d’aucun doute que Paul Biya livre son dernier combat contre la vie étant donné son grand âge avancé et en même temps contre son peuple pour son maintien au pouvoir.
Mais il est tout aussi vrai que le peuple lui livre son dernier combat depuis 33ans pour le renverser et changer le système mis en place depuis plus de 56 ans. La violence politique a pour vertu de permettre à celui qui l’exerce de se maintenir au pouvoir.
Et c’est ce que Paul Biya a fait depuis 33ans réprimant toute velléité de contestation dans le sang, dans le deuil, dans la souffrance et dans le malheur.
Paul Biya utilisant la violence aveugle et assassine a tué et massacré la jeunesse camerounaise, combattu et neutralisé son courage jusqu’à son dernier retranchement.
Il ne règne que parce qu’il a gagné le plus grand combat qu’un dictateur puisse gagner contre son peuple, le combat de la soumission et de l’obéissance aveugle au pouvoir.
C’est la même arme qu’il a hérité de la colonisation dont il est le prolongement ; c’est l’arme que le colonisateur a utilisé pour soumettre les africains : La chicotte et le fusil. Paul Biya est donc le prolongement du colonisateur et des puissances impériales dont il sert les intérêts contre les intérêts du peuple.
Et il a gagné contre son peuple puisqu’il règne depuis 33 ans sans partage après avoir soumis son peuple à sa volonté par la corruption, la peur, et la misère, oui la soumission à la misère est une arme de la dictature car un peuple qui court après sa survie ne réfléchit pas et pense à sa survie dans tous les instants.
Ce qu’il va manger, ce que les enfants vont manger, avec quel argent va-t-il les soigner puisque l’état vend tout etc. En effet même les salaires minables participent de la politique d’assujettissement du peuple, de sa misérabilisation, de son refoulement de l’humanité, de sa bêtification, de son formatage pour obtenir un seul résultat : sa docilité comme un agneau !
L’arme de destruction massive des peuples est finalement la peur, il faut instaurer la peur par la terreur pour régner comme les colons l’ont fait pour déshumaniser et dompter l’Afrique et lui voler son territoire qu’ils contrôlent encore aujourd’hui sous le couvert des Paul Biya, Sassou Nguesso, Issoufa et tous les présidents de l’Afrique Occidentale française qui sont autant de pions sur l’échiquier que poussent les occidentaux.
D’où l’importance du combat qui se livre ici contre Paul Biya, combat qui dépasse les frontières du pays et qui s’attaque non à un homme,fut-il homme lion, mais à tout un système de prévaricateursde la fortune publique à l’intérieure comme à l’extérieure du Cameroun.
Le combat est celui-ci, le prochain président du Cameroun sera-t-il choisi librement par le peuple camerounais sans intervention des puissances occidentales ou sera-t-il choisi et maintenu par la France et les puissances occidentales comme du temps du célèbre aventurier français Bob Denard ? Toute la problématique est là et je vais vous dire pourquoi.
Ce régime sert les intérêts occidentales et non les intérêts des camerounais.
D’aucun soutiennent que c’est pour acheter sa place et demeurer au pouvoir pendant 33 ans que Biya a servi les intérêts occidentaux. Mais d’autres soutiennent qu’il n’a pas eu le choix et que s’il tente de résister aux puissances occidentales il sera débarqué comme Laurent Gbagbo ou tué comme Kadhafi ou Thomas Sankara.
A ces derniers je dis qu’ils sont des manipulateurs et des affabulateurs indécrottables ? Comment osent-ils comparer Pau Biya à Thomas Sankara ou à Mouhamed Kadhafi ? Est-ce que Paul Biya a déjà posé le moindre geste en faveur de son pays ?
Est ce que ce sont les français qui disent à Paul Biya de ne pas construire ses hôpitaux, ses écoles et ses routes qui sont des pièges de la mort ? Est-ce que ce sont les français qui empêchent Paul Biya de créer des écoles pour apprendre le camerounais lambda à reconnaitre l’or le diamant, le pétrole brut bref toutes ces richesses que regorgent notre sous-sol et que les autres viennent exploiter ?
Sont-ce les blancs qui l’empêchent de créer les conditions favorables à la jeunesse pour exploiter l’or de Bétaré Oya dont on ne parle que dans les livres de l’école primaire ? C’est en tout cas ce que soutiennent ceux qui pensent que Biya n’est pas là pour servir les intérêts des camerounais et les exemples sont légions pour attester de cela.
Il ne s’agit pas dans ce texte de dire que la France doit être jetée à la mer mais que la coopération avec nos partenaires occidentaux doit impérativement faire l’objet d’une revisitation autour de l’arbre à palabre en toute justice.
Prenons les différentes routes du Cameroun sur lesquelles nous mourrons tous y compris ceux qui soutiennent ce régime comme la regrettée Madame Foning Françoise, en dehors de ceux qui vont en hélicoptère et ils ne sont pas nombreux nespa ? Ceux qui refusent d’aller dans la rue manifester pacifiquement contre ce régime périssent sur la route comme ceux qui défendent ce régime ou comme ceux qui le pourfendent.
Quel est donc la valeur de cette mort inutile alors que la mort pour revendiquer une amélioration de la construction routière eut été plus utile ? Combien de morts avons-nous déjà enregistré sur nos routes ? 100mille, 5millions ? Combien ? Qui en tient les comptes ? Qui tient les statistiques et pourquoi ne veut-il pas les rendre public ? Est-ce par ce que cela obéit à une politique délibérée de diminution de la population africaine comme les gens le suspectent ?
Sinon pourquoi nous payons le péage et nos routes sont si dégradées et constituent autant des pièges de la mort ? Tu roulestranquillement et soudain s’ouvre devant toi un nid d’éléphant qui engloutit toute ta famille, femmes et enfants ! Et le lendemain la vie continue comme si de rien n’était jusqu’au prochain accident mortel.
Ces accidents sont autant de crimes déguisés en accidents, ce sont des crimes de Paul Biya car nous avons rempli notre part de contrat en payant le péage mais lui a détourné l’argent à d’autres fins pour acheter des voitures 4X4 land cruiser flambant
neuve à son appareil de domestication et de répression du peuple, les gouverneurs, les préfets et les sous-préfets viennent de recevoir de nouvelles voitures me signale-t-on alors que les députés et les Sénateurs attendent encore les leurs nespa ? Et le peuple croupit dans la misère avec des hôpitaux qui manquent du minimum,même des couveusespour les bébés prématurés il n’y a pas !
Prenons justement le cas de nos hôpitaux pour illustrer que tout se paient dans ce régime mercantile et commerçant. C’est un régime vend tout ce qu’il n’a pas acheté !
Les exemples qui ont soulevé le cache sexe du régime pour montrer son sale caleçon troué,déchiré, et nauséabond sont incontestablement ceux du Docteur Helene Ngo Nkana venue accoucher à l’hôpitalgénéral de Douala et qui y est décédée faute de soin par ce que l’hôpital exigeait une forte somme d’argent en espèce )et refusait lechèque)et à l’avance pour la prise en charge, à une heure tardive de la nuit, un weekend inaccessible au compte bancaire, alors qu’elle appartenait au corps médical.
Le deuxième cas scandaleux qui a défraye la chronique et qui continue de défrayer la chronique malgré les injonctions gouvernementales aux journalistes pour dissimuler ce crime dans le silence total propice aux charognards qui se goinfrent, est incontestablement celui de Monique Koumatekel dont la mort dans l’enceinte de l’hôpital Laquinitinie ou en dehors dudit hôpital a démontré un crime d’état pudiquement qualifié de dysfonctionnement.
Cette dame enceinte conduite par sa famille dans la malle arrière d’un taxi, dixit le Ministre de la Santé, est arrivée à l’Hôpital Laquinitinie et faute d’agent hospitalier pour l’y accueillir y serait morte ou y serait arrivée déjà morte. Toujoursest-il que sans personne pour guider la famille et alors que le corps allait être mis à la morgue, il semblerait que les enfants dont elle était enceinte bougeaient dans son ventre et donnaient des coups de poings dans le ventre.
Alors faute de médecins ni de prise en charge, la sœur de Monique Koumatekel a pratiqué sur la dépouille mortuaire une césarienne avec dit on la lame de rasoir pour retirer les enfants jumeaux dans l’espoir de les sauver. Elle a par la suite été arrêtée et conduite en prison.
Le Ministre de la santé publique ayant jugé qu’elle était coupable d’avoir mutilé un cadavre porté. La foule venue nombreuse pour se lamenter devant cette douleur intolérable et insupportable de la famille et partager son deuil a été dispersée par la police avec des bombes lacrymogènes.
Le troisième cas est celui de la dame Anglophone Honorine NSHI qui, enceinte des quintuplés à l’âge de 30 ans, est arrivée aux urgences de l’hôpital central de Yaoundéoù elle a accouché de Cinq jumeaux prématurés et faute de couveuses ces bébés sont morts !
Est-ce la France qui a dit à Paul biya de ne pas doter les hôpitaux du Cameroun de couveuses. En ne les dotant pas de couveuses, en ne recrutant pas suffisamment du personnel sanitaires et en laissant mourir ces femmes avec leurs enfants Monsieur Paul Biya est le seul responsable de leurs crimes.
Il n’y a pas lieu d’accuser le ministre ou les directeurs des hôpitaux alors que la responsabilité incombe au supérieurhiérarchique qui est Paul Biya en raison du présidentialisme fort qu’il a construit comme mode de gouvernement.
Paul Biya est la seule institution du Cameroun, le Senat, l’Assemblée Nationale, la Cour Suprême, bref les trois pouvoirs traditionnels de la démocratie ne sont que des apparences, leurs pouvoirs respectifs intrinsèques ayant tous été confisqué au seul profit d’un seul et unique pouvoir, le pouvoir du Président de la République.
Mais le plus grand crime de Paul Biya est sa méthode brutale pour rendre docile le peuple camerounais : il le tue ! Oui souvenez-vous que ce régime vit de sang, de notre sang et se baigne dans notre sang depuis le début. Au début de ce régime il y a la mort, par centaine, la mort de ceux qui ont attenté à son pouvoir, la mort des soldats putschistes du mouvement JOSE du 6 avril 1984 et de leur famille.
Des rescapés sont vivants et témoignent des cadavres enterrés à Mbalmayo sous une tonne de ciment dans des fosses communes. Ensuite il y a le commandement opérationnel quia tué au nord du Cameroun et dans le littoral.
De nombreux parents sont encore en deuil de leurs enfants disparus comme les neuf disparus de Bépanda ? D’autres sont morts en maudissant Paul Biya et son régime. On parle d’un millier de camerounais tués par le commandement opérationnel commandé par quarante un officiers connus et identifiés.
Ont-ils servi la nation ou ont-ils servi Paul Biya et la francafrique ? Il ya les morts de févier 2008 pendant les émeutes de la faim, Pau Biya a sorti les chars d’assaut et l’armée pour chasser et tuer les enfants et la jeunesse de ce pays.
Désormais les officiels de ce régimes disent à qui veut les entendre que si vous envoyer vos enfants dans les rues nous allons les tuer ! Ici ce n’est pas le militaire qui tue qui est le premier assassin, car le premier assassin du peuple est celui qui a armé le policier ou le militaire et qui a chargé son arme des vraies munitions pour tuer et non pour disperser les foules. Disons-nous la vérité,le but recherché n’est pas de disperser la foule car une bombe lacrymogène y suffirait.
La vérité est à deux volets : instaurer la peur des descentes dans la rue et des manifestations mais aussi et surtout diminuer la population pour être conforme à l’agenda occidental qui semble-t-il trouve que la population africaine grossit beaucoup et devient une menace au vieillissement de la population occidentale qui diminuerait. Et de ce point de vue Paul Biya est dont l’exécutant des basses manœuvres occidentales et non le serviteur du peuple camerounais.
Par exemple que nous donne la France ? Les armes de guerre et les véhicules militaires pour protéger leur territoire, leur pouvoir et leurs biens contre le peuple alors que les japonais construisent les écoles primaires. Jeconstate, je peux me tromper car il ne s’agit que d’hypothèses d’analyses mais tout laisse croire que Paul Biya n’est pas au service des camerounais et ceci devrait justifier le dernier combat le peuple lui livrerait comme cela se passe dans les films chinois lorsque l’acteur arrive chez le chef bandit.
Au total le peule a toutes les raisons de livrer le dernier combat pour chasser Paul Biya qui utilise les biens du Cameroun pour l’avantage d’une poignée de personnes à son service. Même l’armée que l’on croit au service de Biya est utiliséeà son insu contre le peuple alors que cettearmée fait partie du peuple.
Elle n’est pas plus bien lotie que le peuple. Si je mens demandez aux soldats à la retraite, aux colonels déjà à la retraite et qui n’ont aucun bien ni même parfois pas une maison de retraite. Ce régime se sert de l’armée pour se maintenir alors qu’elle ne lui donne que l’illusion du pouvoir : Maison de fonction et véhicule neuf 4X4.
Et ce ne sont pas tous les chefs militaires qui sont dotés de véhicules. Un Capitaine ou un Colonel ne peut pas acheter une voiture neuve avec son salaire ! Alors Biya les utilise contre le peuple en leur disant que vous êtes mieux que le peuple, vous êtes avec nous au pouvoir et nous partageons ce pouvoir.
Pauvres militaires formatés pour obéir aux ordres contre leur conscience !
Mais le plus grand crime est que Biya sert les occidentaux alors que le peuple et son armée croupissent dans la misère.
Un commandant de Brigade gagne combien ? Et quand il part à la retraite il a quoi ? Un sous-préfet gagne combien ? Regardez leur véhicule personnel pour vous rendre compte que ce sont autant d’esclaves que ce régime utilise pour se maintenir au pouvoir en s’appuyant sur eux.
Quand ils vont à la retraite ils n’emportent pas les véhicules flambant neufs qu’on leur a généreusement prêtés, pour acheter leur conscience et flatter leur ego pour qu’ils matent aveuglement le peuple.
C’est le dernier combat entre le peuple et l’oppresseur et c’est l’oppresseur qui a choisi l’arme que l’oppressé doit utiliser dans le dernier combat. Et dans ce combat-là, le peuple doit choisir de s’engager ou de rester dans les gradins, barricadé derrière leur clavier ou caché sous leur lit.
Le peuple doit avoir en mémoire que ceux qui ne meurent pas en combattant peuvent mourir sur les routes par accident ou dans les hôpitaux sans soins.
A quoi aura servi pareille mort ? Nous devons revendiquer haut et fort notre droit démocratique de descendre dans la rue manifester notre mécontentement sans que la réponse de Paul Biya soit la mort par fusillade des manifestants pacifiques. C’est un droit pour lequel chacun doit être prêt à mourir ou à aller en prison car la répression de la manifestation est la première barrière à ouvrir pour accéder à la démocratie.
La violence en politique est un couteau à double face, le pouvoir l’utilise pour asservir le peuple et le rendre docile mais si le peuple a compris et s’approprie la même arme de violence en réponse, en légitime défense, elle peut conduire ce peuple à la libération par la prise de la bastille comme le peuple français l’a expérimentée et dans ce combat là tout le monde doit participer.
Et comme dit Nelson Mandela le courage n’est pas l’absence de peur mais la capacité de la vaincre. Quand un peuple n’a plus le courage de se défendre il est prêt pour l’esclavage.
Personnellement je suis prêt pour le dernier combat, es-tu prêt toi aussi ?
Allons-y tous : Roooooouuuuuuuuuudjeeeeeee pour le dernier combat, One timeeeeeeeeeeeeeee !