Ama Tutu Muna fait partie des déchus du Gouvernement du 2 octobre 2015. Son successeur, le Pr Narcisse Mouelle Kombi a été accueilli comme un messie, tandis que Mme Muna a tout simplement été huée par tous les artistes présents, lors de la passation de service lundi 5 octobre 2015, sur un air de «Liberté» de la chanteuse Anne Marie Ndzié.

Narcisse Mouelle Kombi remplace aujourd’hui Ama Tutu Muna qui avait succédé à Ferdinand Léopold Oyono, qui lui, a pris le siège après Esaï Toko Manga. D’après Le Messager du vendredi 23 octobre 2015, Ferdinand Léopold Oyono est «celui-là même qui entre 1998 et 2007 aura mis toutes ses forces et ses énergies pour révolutionner l’univers du droit d’auteur et des droits voisins».

D’après le journal, Esaï Toko Manga «avait passé le temps à régler les problèmes des artistes au point où son passage ne fut point regretté». Ensuite, «tout le monde s’accorde à dire que ce sont les batailles insidieuses du droit d’auteur qui ont épuisé» Ferdinand Léopold Oyono d’après les lignes du journal. Ama Tutu Muna quant à elle «embrasse aveuglément les problématiques du droit d’auteur» dès son arrivée à la tête de ce département ministériel.

A en croire des sources proches du journal Le Messager, arrivée à ce poste, cette dernière avait pour objectif premier d’évincer tous les collaborateurs les plus proches de son prédécesseur. D’après le journal, «seuls ceux qui avaient renié son prédécesseur, et la louaient comme un messie étaient écoutés».

Entre l’ambiance de travail de Mme Tutu Muna et celle de M. Oyono il n’y a aucune ressemblance vu que «elle prend les initiatives avec beaucoup de brutalité. A la différence de Ferdinand Léopold Oyono qui sollicitait toujours l’opinion de tous ses collaborateurs avant de décider». D’après les lignes du journal, «la crise née entre le ministère de la Culture, la CMC et la Socam l'a fait sombrer dans l’impasse».

Tout se mise à présent sur Narcisse Mouelle Kombi. Les artistes espères surement son coup de baguette magique pour trouver la bonne solution face à cet éternel problème de droit d’auteur, qui au fil des générations n’a jamais vraiment été résolu.