Le ministre des arts et de la culture du Cameroun, Narcisse Mouelle Koumbi inaugure un salon de coiffure, suivant l'exemple de son premier ministre Ayang Luc qui inaugura il n'y a pas longtemps un petit hôtel (La Falaise) à Yaoundé.
La chrysanthème est une fleur connue pour son absence d'usage, en dehors d'orner les tombes en automne.
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La mission d'un État est de produire les investissements et services publics dont la société a besoin pour l'expansion économique et sociale d'un pays.
Mais en 36 ans de pouvoir, le régime Biya a passé tout son temps à vendre les investissements publics de l'État camerounais laissés par Ahidjo afin de remplir les poches de ses «élites» (le dernier cas en est Basile Atangana Kouna et autres avec la privatisation de la SNEC) et à voler tout ce qu'ils voient comme fonds et ressources publiques.
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Et quand il n'y a plus de ressources intérieures à voler, ils contractent les prêts extérieurs au nom de l'État, pour en détourner les déboursements (comme le cas des faux ponts métallisés préfabriqués d'Accro Bridges), en les faisant rembourser par les générations futures.
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Le résultat en est un Cameroun en sous développement constant, une descente périlleuse et de plus en plus profonde du pays dans la pauvreté, le favoritisme, la corruption, la prostitution et l'insécurité généralisées, qui glissent progressivement vers la guerre civile et le chaos généralisés.