Si ce vendredi 24 juin 2016, je deviens malheureusement « une femme condamnée à vie au Cameroun », peut-être la première dans l'histoire de notre pays, ce n'est pas parce que j'aurais détourné un moindre franc ou euros de mon pays, que j'aurais commis la moindre faute dans l'exercice de mes fonctions, ou que j'aurais commis ces crimes imaginaires que les sieurs CHI ASAFOR Cornelius, BEWEKEDI TIMBA, LEMA Félix Roland et NKE Dominique qui, pour dissimuler leurs forfaitures et voiler leur concussion s'emploient à mentir et à travestir des faits qui pourtant, preuves à l'appui, ne souffrent du moindre doute.
Au Cameroun malheureusement, lorsqu'on écope d'une condamnation dans le cadre de l'opération épervier, l'opinion pense qu’on est forcément coupable parce que, comme on dit chez nous, « il n'y a pas de fumée sans feu »
Or nous savons tous que le Cameroun c'est le Cameroun... et certains camerounais créent la fumée et vous en mettre plein la vue sans qu'il y ait le moindre feu...
Ce qui est invraisemblable et déplorable est que les décisions de justice viennent accréditer des déclarations mensongères, pourtant démontrées comme telles preuves à l’appui, ce qui encourage des individus comme CHI ASAFOR Cornelius à continuer à détruire des vies innocentes et à présenter les personnes qu’il assassine comme des trophées.
Peux-t-on condamner une personne à vie parce qu’elle aurait eu la présence d’esprit de mettre à l’abri des hommes de mains de Chi ASAFOR que sont, BEWEKEDI TIMBA et LEMA Félix Roland, ses documents comptables et preuves de son innocence que ces individus avaient pour mission de voler et de faire disparaître.
Le sieur LEMA Félix Roland dont la mission à Marseille ce 22 octobre 2009 était d’aller casser la perception, d’éventrer le coffre-fort et de faire disparaître tous les documents comptables, le stock de timbres, les espèces, les mandats et les chèques avait eu la surprise de constater après avoir exécuté son sale boulot que les documents importants ne s’y trouvaient pas.
Il est inimaginable que le simple recrutement de mon fils par le Consul MESSOBOT SEP qu’on m’impute par ailleurs ait soit sanctionnée par ma condamnation à vie.
Je n'ai pas détourné un seul euro ou un franc des caisses de l'Etat.
Mieux, j'ai préservé la fortune publique et dénoncé les escroqueries et arnaques dont font l'objet les usagers du Consulat du Cameroun à Marseille à travers les surfacturations des prestations consulaires instaurées illégalement par BEWEKEDI TIMBA Paul Emmanuel Consul, à travers un « Avis au Public » et une « Note de Service » signés les 13 et 16 mars 2007. (voir la Note de service et l’Avis au Public joints)
Ces actes illégaux fermement condamnés par le MINFI me demandaient de récolter « les recettes consulaires ou Trop perçus » auprès des usagers, de les consigner dans ma Caisse et de les remettre au sieur BEWEKEDI à sa demande. (Voir la note N° 00225 et la Lettre N°000224/L/MINEFI/SG/CS/C5/CE3 du MINFI à ce sujet).
Par ailleurs, lors de cette mission CONSUPE, j’avais refusé de sortir du compte du Consulat sur les ordres du sieur CHI ASAFOR Cornelius, Inspecteur d'Etat véreux la somme de 25.000.000FCFA(Vingt cinq millions de francs) soit 3812,25€ qu'il voulait à tout prix détourner et ceci en l'absence de crédits disponibles et de pièces justificatives ; fait que ce dernier a avoué dans les colonnes du Journal du journal la nouvelle N° 328 du lundi 25 Avril 2016.
À titre d’exemple, une copie d'acte de naissance qui coûte 1000FCFA soit 1,72€ est payé 12€ ; 10,28€ entre dans la poche du sieur BEWEKEDI TIMBA.
De même qu'un dossier de mariage dont le prix des timbres est de 4000FCFA (Quatre mille FCFA) soit 6,09€ est payé 42€ (27.550FCFA). Le sieur BEWEKEDI TIMBA empoche 35,91€ soit 23.550 FCFA... dans la transaction Et ainsi de suite...
Dans sa voracité, le sieur BEWEKEDI TIMBA avait fabriqué un « Cachet Frais Perçus » qu'il apposait sur les documents en lieux et places des timbres et désormais, détournait la totalité des recettes de l'Etat.
Je laisse le soin à chaque camerounais d'imaginer combien de dossiers entrent dans un consulat et les sommes escroquées aux usagers et détournées par ces intouchables...
Ce sont « cet affront » et « ces crimes » que je paie de ma vie aujourd'hui en écopant d’une prison à vie, sans jamais avoir été convoquée par une quelconque instance (police, gendarmerie, justice) pour être entendue pour quelque affaire que ce soit.
J’interpelle Monsieur NSOGA Zéphirin, ancien Procureur de la République, ami de CHI ASAFOR et de BEWEKEDI TIMBA selon les dires de ce dernier qui était présent à ma comparution au CDBF et sait que j’avais eu une condamnation pécuniaire de 43.374.556 FCFA donc inférieur à 50.000.000 FCFA » ; lui qui avait fait saisir mes comptes dès 2012 et ordonné mon arrestation, je demande à NSOGA Zéphirin s’il m’avait un jour convoqué pour une audition?
Je demande au commissaire ENYEGUE MBOLONG qui, le 21 mai 2013 à 9h 10mn bloquait mes comptes qui contenaient à peine quatre millions de francs CFA s’il m’avait un jour convoquée ?
Je demande à Madame KHADIDJA BOUBA, juge d’instruction au TCS si elle m’avait un jour convoquée pour m’entendre.
Dans un Etat de droit, la justice doit protéger les droits de tous les citoyens et tout être humain doit bénéficier de la présomption d’innocence.
Je ne suis pas en fuite. Rappelée au Cameroun en avril 2010, mes frais de relève ne m'ont jamais été payé jusqu'à ce jour. Je suis donc maintenue en exil forcée en France.
S’agissant du recruté sur place, ceux-ci étaient présents au sein de la Perception lors de l'arrivée de la Mission CONSUPE et avaient été recrutés par le Consul MESSOBOT SEP comme l’attestent les décisions de recrutement joints.
- Mlle LOKO DJIDJOHO Christelle, Décision N°014/D/CCM/05 du 20 Juin 2005 signée par M. MESSOBOT SEP Consul pour un salaire mensuel de 600€/mois.
- Monsieur M. BITEE NSOM Eric : Décision de recrutement N° 041/D/CCM/03 du 18 Décembre 2003 par MESSOBOT SEP Consul
L'unique recrutement effectue? par mes soins, celui Mlle BELIBI Pierre Christine, a? temps partiel et a? titre temporaire pour un salaire de 325€ / mois découlait :
- la Note d’Intérim N°004/NI/CCM/06 du 18 juillet 2006 et
- la Décision N°001/D/CCM/06 du 31 janvier 2006 portant Délégation Permanente de Signature signées par MESSOBOT SEP, Consul du Cameroun.
Quant aux autres accusations : 1-Tout véhicule même sur cale doit être assuré. 2- Les mouvements de fonds internes par tous les comptables du monde se font par le biais des retraits bancaires qui ne peuvent pas être qualifiés sauf mauvaise foi de frauduleux. 3 - Mes bijoux, je les ai depuis au moins vingt ans.
Les timbres invendus d’un montant de 87.170.000FCFA (Quatre vingt sept mille cent soixante dix mille) du stock initial d’un montant de 104.649.413FCFA déclaré détourné par le sieur LEMA Fe?lix Roland avait été réintégré par mes soins le 18/01/2010 au service du Portefeuille de la Paierie Générale du Trésor ; ci - joint le Procès verbal d'intégration.
Interdite de reprendre le service par le sieur BEWEKEDI TIMBA alors que le Décret du Président de la République me nommant à ce poste était encore en vigueur, c’est le sieur KEUTHANKEU Christophe et BEWEKEDI TIMBA qui avaient reçu les 120.930.000FCFA de crédits alloués par le MINFI et que je n’ai jamais vus parce que je n’étais plus en fonction.
Le 7 décembre 2015, j’assignais le sieur CHI ASAFOR devant le Tribunal de Première Instance de Yaoundé.
Le 30 décembre, ce dernier partait exercer ses trafics d’influence auprès du Tribunal Criminel Spécial pour obtenir qu’on établisse une Ordonnance de Renvoi alors que j’avais été condamnée par le CDBF à 44.374.556 FCFA, et que la loi N°2011/028 du 14 décembre 2011 portant création du Tribunal Criminel Spécial stipule en son article 7 que le TCS ne peut juger les affaires dont le préjudice est inférieur à 50.000.000 FCFA.
J’ai été jugé par le TCS en 37 jours chrono alors que ses avocats annoncent qu’il a des immunités et qu’il ne peut répondre de ses forfaits.
Les sieurs Chi Asafor Cornelius, inspecteur d’Etat, BEWEKEDI TIMBA Consul du Cameroun et leurs soutiens ont beau donner des consignes pour que mes écrits soient froissé et jetés dans les poubelles, il y a un jour où quelqu’un informera le Président de la République de leur forfaiture.
Cette condamnation à vie et les privations que j’endure depuis huit ans pour avoir combattu la corruption leur ôteront le sommeil et la paix du cœur quoiqu’ils fassent.
C'est l'intégrité, la probité et l'incorruptibilité dont j'ai toujours fait montre tout au long de ma carrière qu'on veut sanctionner.
Ma condamnation à vie : C'est le symbole qu'on veut enterrer ; un avertissement à tous ceux qui « ne détournent pas avec eux…et qu’ils disent qu’ils sont contre eux ».