Opinions of Thursday, 26 November 2015

Auteur: cameroon-info.net

Les TIC, une solution pour le  développement du Cameroun

Les travaux du Cameroon IT Forum se sont tenus le 24 novembre 2015 à Yaoundé. Selon le quotidien Le Messager qui rapporte cette information dans son édition du mercredi 25 novembre 2015, l’objectif de cette rencontre était de « démontrer en quoi les Tic ou numérique ou digitalisation des organisations, des entreprises et des administrations peut apporter un plus à l’émergence des pays de la sous-région en particulier le Cameroun dans les années à venir ».

Un impératif pour Valentin Mbozo’o, directeur du Gimac (Groupement Interbancaire Monétique de l'Afrique) et président du Club Dsi Cameroun qui relève pour le déplorer que « nos environnements d’affaire ont une longueur d’onde de retard par rapport à ceux des pays développés ou déjà émergents car leurs entreprises ont su intégrer, procéder aux changements qui apportent toute l’agilité, qui accentue la production, qui améliore les organisations dans leur entreprise et même dans leur environnement administratif ».

« Dans un monde où le numérique s’impose de plus en plus comme garante de l’agilité et de l’efficience des entreprises que des administrations, l’impérative maitrise du changement induit par l’intégration des technologies en rapport, est devenu l’un des principaux challenges à relever pour faire face l’âpre concurrence qu’impose la mondialisation des économies », renchérit le directeur du Gimac.

Concrètement, comment les It peuvent booster le développement ?, s’interroge le journal. A en croire Valentin Mbozo’o qui s’est appuyé sur la fibre optique qui  accélère les communications mobiles, transmissions des données et des échanges financiers au sein du pays accentuant la consommation intérieure, « lorsque les achats, les investissements, la consommation interieure sont boostés, accélérés par la facilité de la circulation du pouvoir d’achat, l’économie s’en ressent en bien », soutient-il.

Egalement cités, « les applications développées pour les budgets, la solde, le traitement des salaires au ministère des Finances et au Minfopra. Ce qui de l’avis du Dg du Gimac, a impacté le traitement administratif des dossiers, la mise à disposition de ces moyens dans l’économie », peut-on lire.