C'est Bongo, le fils de l'autre, le président de lignée de la nouvelle famille des chefs d'états africains de père en fils qui crie sa rage et son désespoir, se comparant aux célèbres héros de Corneille. Il fulmine et crache intempestivement sa haine contre ses ingrats de Français qui, une fois de plus, ont tourné leur veste du côté de leurs intérêts, du côté de Jean Ping.
C'est Gbagbo qui se meurt de rire, en rappelant au pleurnichard Jean qu'il est l'arroseur arrosé, lui qui lui avait refusé qu' on compte de nouveaux les voix lors du fameux scrutin présidentiel en Côte d'Ivoire, du temps de son règne à l'Union Africaine.
Mais c'est aussi Sarko, François Hollande, Barthélémy et les autres qui ne savent plus à quel saint de la françafrique se vouer! Je les ai rencontrés pour vous, chers lecteurs, chers internautes.
[i «Au final, c'est vous , toujours vous les gagnants, car nous sommes toujours vos sujets, nous sommes piégés, nous les dirigeants de vos anciennes colonies. Moi qui vous parle, j'avoue avoir été porté au pouvoir par vous, car vous avez fait croire à l'ancien président Ahidjo qu'il allait mourir.
De la même façon vous avez éliminé dans temps, le Docteur Moumié en l'empoisonnant à Genève. Nos mains sont pleines de sang par les crimes et les injustices que notre soif de pouvoir nous fait faire.Je suis en colère car au final, vous jouez les modèles de bonne gouvernance, alors que c'est vous qui échafaudez toutes nos dictatures avec les conseillers techniques, je devrais dire toxiques que vous nous imposez. Quand nous finissons souvent en exil, tous les biens mal acquis que nous avons amassés, vous les confisquez, vous les gelez, bref vous les volez. Le preuve, les trésors de Mobutu, de Bokassa...Je ne me maintiens pas au pouvoir depuis trente quatre ans pour le plaisir.Que croyez vous je devienne si je quitte ce pouvoir aujourd'hui,plus de garde du corps, plus d'immunité diplomatique...., je serai mort et ruiné. Alors petit Bongo, ne lâche pas prise, accroches-toi comme ton feu père et sache que, le chien aboie, mais la caravane passe»].
«Je ne comprends pas pourquoi toi, le petit Bongo, tu ne veux plus me donner les grimbas, tous ces gris gris africains que ton feu père Ondimba nous donnait souvent, et même si nous ne pouvons pas l'avouer chez nous en France, ça nous aidait, vraiment, autant que les millions d'euros pour nos campagnes électorales.Tu me reproches d'avoir tué Kadhafi, tu me reproches comme tant d'Africains de vous avoir insulté à Dakar!Cependant, tu sembles oublier que ce n'est pas toi qui as gagné les élections il y a sept ans. C'était feu Mba Obame. C'est la même chose cette fois, c'est Ping, mais que c'est bien grâce à mes combines pourries que je t'avais installé au trône à la succession de ton père. Si tu proclame officiellement que tu me soutiens en invitant tes confères africains à le faire et à financer mes campagnes électorales,je te rétablis président, parole de Sarko».
[i«Regardez moi celuilà qui se prend pour Satan dans les tentations, avec des promesses irréalisables.Du fond de ma prison de la Cour Pénale internationale, moi Gbagbo, que tu as injustement fait mettre ici par ton laquais Allassane Ouatara, je te rappelle tu vas bientôt venir me rejoindre aussi ici pour les crimes et les exactions que tu as causés pendant ton mandat présidentiel français. Nous savons tous déjà que le futur président français ne sera ni toi, ni Hollande, mais quelqu'un qui, pour vous nuire et vous taire pour un moment, vous enverra en prison à cette C.P.I. pour les guerres sans fondement que vous avez provoquées en Afrique, les vol en col blanc que vous pratiquez depuis les temps béni des colonies. Quand je pense que vous sciez chaque jour la branche économique sur laquelle vous êtes assis, que vous tuez votre poule aux œufs d'or qui est l'Afrique en la maltraitant, la vilipendant, que vous anticipez l'histoire d'une déchéance annoncée, la votre, je ne vous envie pas du tout»].
Et moi je vous dis les différentes prochaines différentes élections présidentielles en Afrique et en France vont sonnez le glas d'une époque. Certains en tremblent déjà.