Il est courant de constater que ceux qui ont de la réussite dans leurs activités sont régulièrement victimes des attaques quelques fois lâches de la concurrence. C’est le cas de Monsieur Emmanuel Nzété qui fait l’objet d’une cabale depuis quelques temps. L’investisseur camerounais est accusé d’importer des produits de première nécessité qu’il vent à bas prix, dit-on, pour détruire les producteurs locaux, ce qui mérite quelques commentaires :
D’abord, il faut rappeler que le Cameroun a opté pour une économie libérale depuis sa loi de 1989. En 1998, le gouvernement a adopté une autre loi régissant la concurrence sur le marché. Comme vous le savez déjà, la concurrence profite toujours aux consommateurs et il est normal que des concurrents véreux se plaignent. Par exemple, les détracteurs de Monsieur Nzété l’accusent de vendre le kilogramme de maïs de qualité supérieure à 120 FCFA, les empêchant de vendre le leur à 170 FCFA. Quel paradoxe ! Ces personnes auraient voulu gagner indument 50 FCFA par kilogramme sur le dos du consommateur ? D’où une simple question de bon sens : faut-il se placer du côté du consommateur ou du côté de quelques individus véreux ? Franchement, Monsieur Nzété ne délivre-t-il pas les consommateurs des griffes de ces individus mal intentionnés ? L’un de ces détracteurs est un opérateur économique politicien à qui on a demandé de se conformer à la réglementation à matière de construction afin de construire son hôtel, notamment l’obtention préalable d’un permis de construire, ce qu’il n’a jamais fait. A chacun de se faire son idée.
Ensuite, le Cameroun est dans une situation de sous-production. En 2008 suite aux émeutes de la faim, le Président de la République avait décidé par ordonnance de l’exonération de certains produits de premières nécessités. Il avait alors instruit les importateurs à faire rentrer chez-nous des produits de très bonne qualité et en quantité suffisante, qu’ils vendront ensuite aux prix les plus bas pour combler le manque sur le territoire national. On peut s’étonner que dans un contexte de faim et de pauvreté manifeste, certaines personnes se plaignent de l’importation. On voit bien que ces individus mal intentionnés font partie de ceux qui veulent affamer les Camerounais pour en tirer un profit politique. Ils veulent peut-être que le Cameroun replonge dans une crise sociale semblable à ce qu’ils avaient eux-mêmes appelé en 2008 « les émeutes de la faim ». A chaque Camerounais de rejeter la politique politicienne!
Enfin, le pouvoir d’achat est très bas au Cameroun et le panier de la ménagère est vide. Comment peut-on dans ce contexte vouloir vendre cher ? Comment peut-on vouloir profiter de la pauvreté des Camerounais ?
Et que dire des emplois et impôts supposés perdus ? Chaque année, Monsieur Nzété paie près de un milliard cent millions d’impôt et taxes au Cameroun. Ce genre de contribuables est très choyé dans d’autres pays. Imaginez ce que serait le budget du Cameroun s’il y avait 5000 contribuables comme lui ? Connaissez-vous le rôle du budget dans un pays ? C’est ce qui permet de construire les routes, les écoles, les hôpitaux, etc. Faites vous-mêmes votre choix ! Nous osons croire que c’est par ignorance que certaines personnes tiennent certains propos.
En conclusion, il faut simplement dire que chaque opérateur économique exerçant au Cameroun doit s’armer pour affronter la concurrence. Le marché est libre et la libre compétition doit être la règle. Cela suppose le respect du rapport qualité-prix. Au lieu de se plaindre, les individus véreux qui s’attaquent à Monsieur Nzété doivent redoubler d’ardeur au travail pour livrer sur le marché des produits de qualité aux prix avantageux pour le consommateur. Le Cameroun avance mais, certains le tirent toujours par le bas.