Opinions of Monday, 21 August 2023

Auteur: Arlette Framboise Doumbé Ding

Les fraudes électorales qui maintiennent Paul Biya au pouvoir

Elle revient sur la présidentielle d'octobre 2018 Elle revient sur la présidentielle d'octobre 2018

Les preuves abondent alors que des journalistes corrompus continuent de présenter le Cameroun comme une démocratie. Ces journalistes mal formés et corrompus sont l'un des malheurs du Cameroun aujourd'hui.

A la présidentielle d'octobre 2018, il y avait environ 26 mille bureaux de vote sur l'ensemble du territoire national. Des bureaux de vote supposés être sous le contrôle d'Elecam.

Or tout le personnel d'Elecam n'atteint pas 26 mille personnes. Ce personnel n'atteint même pas 10 mille personnes. Alors d'où viennent toutes les personnes qui contrôlent les élections et collectionnent les procès dans les 26 mille bureaux de vote ?

Pour Cabral Libii qui s'exprimait sur STV, ces personnes viennent souvent du RDPC. Pour moi également ils viennent presque tous du RDPC et c'est une preuve supplémentaire que le Cameroun est une autocratie et qu’il est urgent de revoir son système électoral avant les prochaines élections, si on veut partir de l'autocratie à la démocratie. Surtout si on veut éviter les contestations post-électorales et les troubles graves qu'elles peuvent entraîner dans ce pays.

En attendant, le Cameroun est bel bien une autocratie sinon une dictature où les militants du régime-rdpc sont commis de façon dictatoriale pour contrôler l’essentiel des bureaux de vote dans l'ensemble du territoire national où ils sont joueurs et arbitres. Est-ce cela la démocratie ?

Comment comprendre que dans ces conditions certains journalistes continuent de présenter le Cameroun comme une démocratie ?