Le SDF vient une fois de plus d’inscrire son nom dans les annales de l’histoire politique de notre cher et beau pays le Cameroun. En effet, en optant pour sa mise en retrait de la prochaine élection présidentielle, le leader naturel et traditionnel Ni John FRU NDI qu’on le veuille ou pas, qu’il ait ainsi agit volontairement ou sous l’effet de la contrainte ou la pression, et bien qu’il détienne toujours le gouvernail du parti est à féliciter.
Que les militants dans un presque plébiscite aient jeté leur dévolu sur Joshua Osih est un signal fort pour le nouveau et irréversible tournant de rajeunissement de la classe politique du microcosme socio-politique de notre pays en ces temps ci, comme ce fût déjà le cas, et ce grâce à ce parti historique en 1990 lors de l’avènement du retour au multipartisme, et même en 1992 lors de cette Présidentielle pour laquelle des experts et historiens du temps maintiennent formellement la thèse d’une victoire volée. Pour qui a un minimum de jugeote et de bon sens, il est de bon ton de tirer un coup de chapeau au SDF pour ce pas franchit, tout en exhortant ses militants, sympathisants et cadres à tout mettre en œuvre désormais, pour l’union des cœurs autour de la candidature de l’homme désigné, afin non seulement de consolider les acquis, mais aller conquérir des parts hors des bastions plus ou moins acquis.
La conquête des parts nons encore acquises, est justement le chantier dans lequel cet autre leader naturel nommé Cabral Libii, ses lieutenants, sympathisants et affidés ont décidé corps et âmes liés de s’investir. Pour celà, il a bien fallu commencer par placer le curseur au kilomètre zéro, la borne-repère: LE CITOYEN, ce potentiel ÉLECTEUR. Ce vrai, réel et véritable détenteur du pouvoir dont le droit et l’expression du vote constituent l’arme fatale, j’allais dire l’arme de destruction massive. « L’opération 11Millions d’électeurs » qui s’est ensuite muée au « Mouvement 11Millions de Citoyens » poursuivant des objectifs similaires et complémentaires s’est donc voulue cet instrument fédérateur dont l’objectif principal est d’extirper des mémoires et consciences collectives le désamour de la chose politique pour y inséminer la fibre de l’engagement militant.
Un projet sensé susciter une adhésion consensuelle pensions nous, mais c’était sans compter sur les barons de l’immobilisme. Ce que les fossoyeurs de cette noble cause n’ont jamais compris hélas c’est qu’avec une masse électorale conséquente et subséquente on peut aisément aller discuter le torse bombé pour poser d’autres types de revendications à l’instar d’un code électoral consensuel. C’est ce que les stratèges et géostratégies appellent « se donner les moyens de sa politique ».
Dieu merci, les sirènes retors et redondantes des décibels et sonorités du découragement n’ont jamais pu freiner l’élan imperturbable du météore lancé comme une fusée. Petit à petit, l’insignifiant oiseau d’hier fil après fil fait son nid. La caravane avance à pas de tortue martèlent certains, ce qui en soit n’est pas totalement faux mais ceux qui passent par-là perçoivent quand-même de petites marques laissées par ses pas. Là où certains de ses aînés arrivent les paumes bourrées de victuailles, il atterrit les mains vides mais l’espoir que suscitent son engouement et ses idées rassasient et abreuvent plus que maquereaux et vins frelatés.
Là où d’aucuns vont et viennent tirés à 4 épingles arborant des signes ostentatoires et extérieurs d’opulence matérielle et financière, lui a l’élégance de chausser des baskets pour patauger dans la boue de nos marchés et bidonvilles pour aller au contact du Camerounais lamda. Là où plusieurs mettent le paquet pour s’attirer la sympathie et les financements de la diaspora, celle-ci, en provenance de tous les horizons vient spontanément vers lui non pas comme spectateur à distance mais comme partenaire à part entière du projet. Là où d’aucuns marchandent pour obtenir l’investiture, le parti UNIVERS la lui sert avec une humilité qui force admiration, les exemples sont légions. Rien à faire donc, les codes sont cassés, la suite sera celle des historiens…