L’être humain est incapable de vivre sans une foi enracinée. La foi est indispensable dans sa vie spirituelle comme le foie l’est dans son corps en tant qu’organisme vivant. La foi est intérieure. Elle est inaccessible aux âmes fragiles qui manquent d’assurance en soi. La vraie foi produit la bile de la liberté, comme le foie des mammifères produit la bile qui assure une meilleure digestion …

(N.B.: d’après les scientifiques, le foie recueille et filtre le sang provenant des intestins; il produit la bile pour aider l’intestin grêle à digérer et à absorber les graisses, le cholestérol et les vitamines des aliments; le foie aide à décomposer les éléments nutritifs qui fourniront de l'énergie au corps ou lui permettront de réparer et de fabriquer les tissus; le foie emmagasine certaines vitamines et certains minéraux, il fabrique des substances facilitant la coagulation du sang (pour arrêter le saignement) si vous vous coupez, il décompose l'alcool, les drogues et les autres toxines présentes dans le sang afin que ces substances puissent être évacuées du corps par les selles ou l'urine).

La foi égare le niais et guérit le sage. C’est l’outil le plus puissant de la terre mise à la disposition des humains, c’est un cadeau divin donné aussi bien aux croyants qu’aux mécréants de génie !

Un ignorant qui se dit croyant est un danger ambulant, un obstacle à l’émancipation ; c’est un frein au progrès. Un pauvre d’esprit est d’abord un robuste dans l’intelligence de notre monde. On ne croit pas si son âme est éternellement endolorie, si son cœur est plein de haine contre la vie, si l’on calcule quelque chose de bas et si l’on manque d’humilité. Or, l’humilité ne précède pas la gloire, ainsi qu’il est généralement admis dans la société.

L’humilité ne précède pas la gloire, dis-je, elle précède le savoir! Pour croire, en effet, il faut douter au quotidien. Or, la rançon du doute, c’est la connaissance, la liberté, la dignité, la justice, la conscience du devoir.
La foi n’est pas dans le cérémonial lascif qui nourrit les prêches enflammés des pasteurs escrocs dont nous faisons l’expérience dans toutes les rue de nos villes et villages. La foi n’est pas dans le superfétatoire de la crédulité ensauvagée des religions et des croyances ordinaires et rentables qui interdisent le doute chez le fidèle et qui, fondamentalement, travaillent à l’asservissement des niais et à l’abrutissement des faux « pauvres d’esprit » qui manquent de densité de cœur au point de suivre bêtement leur pasteur et guides spirituels véreux jusqu’aux enfers de la vie, en hypothéquant leur bien-être personnel.

C’est pourquoi, je ne vois pas l’expression de la foi dans l’industrie de la peur, l’économie des souffrances et le commerce infâme des indulgences qui prospèrent dans nos églises, nos chapelles, nos cathédrales et nos mosquées …
Plus que jamais, vu leur fonction d’extorqueurs de fonds et de tueurs d’espérance authentique, les prêtres et pasteurs du Christ actuels (notamment), pour l’essentiel, sont des Apôtres du crime organisé !